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Au coin de la cheminée
Le roi Al-Némân et ses deux fils merveilleux (153e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 08 - 2006

Résumé de la 152e partie n Aziz suit la vieille dame jusqu'à la porte de sa maison pour lire la lettre au reste de la famille. Soudain, une fille fait son apparition ; Aziz est ébloui par sa beauté.
Mais, détail qui me fit supposer qu'elle devait être, avant de nous ouvrir, en train de se livrer à quelque exercice plutôt agréable, je remarquai que sa chemise, en désordre, sortait de son caleçon dont les cordons étaient desserrés. En tout cas, sa beauté me donna énormément à réfléchir.
Lorsque l'adolescente me vit, elle fut toute surprise, et d'un air candide avec de grands yeux, et d'une voix gentille, plus délicieuse que toutes celles entendues dans ma vie, elle demanda : «O ma mère, est-ce là celui qui va nous lire la lettre ?»
Et la vieille ayant répondu : «Oui !» la jeune fille tendit la main pour me remettre la lettre qu'elle venait de prendre de sa mère. Mais au moment où je m'inclinais vers elle pour recevoir la lettre, soudain, comme j'étais à une distance de deux pieds de la porte, je me sentis violemment projeté en avant par un coup de tête dans le dos, que venait de m'assener la vieille, et poussé à l'intérieur du vestibule, alors que la vieille, plus rapide que l'éclair, se hâta de rentrer derrière moi et fermait vivement la porte de la rue. Et je me vis ainsi prisonnier entre ces deux femmes, sans avoir le temps de réfléchir à ce qu'elles voulaient me faire. Mais je ne tardai pas à être fixé à ce sujet. En effet...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut. Quand vint la nuit, elle dit :
En effet, à peine étais-je au milieu du corridor que la jeune fille, d'un croc-en-jambe donné avec une grande adresse, me jeta par terre et s'étendit tout de son long sur moi en me serrant dans ses bras à m'étouffer. Et moi je crus que c'était ma mort sans paroles. Or, pas du tout ! La jeune fille se releva à demi, s'assit sur mon ventre ; je perdis l'usage de mes sens et fermai les yeux comme un idiot. Alors la jeune fille se mit debout et m'aida à me relever ; puis elle me prit par la main et, suivie de sa mère, me fit entrer, après que l'on eut traversé une série de sept corridors et de sept galeries, dans l'endroit où elle devait habiter. Et moi je la suivais absolument comme un homme ivre, par suite de l'effet produit sur moi. Elle s'arrêta alors et me fit asseoir et me dit : «Ouvre les yeux !» Et j'ouvris les yeux et me vis dans une immense salle éclairée par quatre grandes arcades vitrées, et si vaste qu'elle eut pu servir de champ de course aux joutes des cavaliers ; elle était entièrement pavée de marbre, et les murs étaient recouverts de plaques aux couleurs vives mariées en dessins d'une finesse extrême. Les meubles étaient d'une forme agréable rehaussés de brocart et de velours, ainsi que les divans et les coussins. Et au fond de cette salle il y avait une vaste alcôve où se voyait un grand lit tout en or, avec des incrustations de perles et de pierreries, vraiment digne d'un roi tel que toi, prince Diadème !
Alors la jeune fille, à mon grand ébahissement, m'appelant par mon propre nom, me dit : «O Aziz, que préfères-tu ? la mort ou la vie ?»
Je lui dis : «La vie !»
Elle reprit : «Du moment qu'il en est ainsi, tu n'as qu'à me prendre pour épouse !»
Mais je m'écriai : «Non, par Allah ! car plutôt que de me marier avec une libertine de ta sorte, je préfère la mort !»
Elle dit : «O Aziz, crois-moi ! marie-toi avec moi, et tu seras ainsi débarrassé de la fille de Dalila-la-Rouée !»
Je dis : «Mais qui est donc cette fille de Dalila-la-Rouée ? Je ne connais personne de ce nom.» (à suivre...)


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