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Sidi Zerzour
Le mausolée qui ne se noie jamais
Publié dans Info Soir le 29 - 09 - 2006

Patrimoine n Eminent savant et mystique accompli du IXe siècle, Sidi Zerzour est un des personnages historiques les plus mythifiés de la région des Ziban, dans le sud-est algérien.
L'emplacement même du mausolée de ce saint, en plein milieu du lit de l'oued traversant du nord au sud la ville de Biskra, a toujours entretenu les histoires tissées par l'imaginaire populaire autour de cet homme dont la tombe a toujours été miraculeusement épargnée par les flots en furie dévalant ce cours d'eau.
D'à peine 30 mètres carrés, le mausolée de Sidi Zerzour est d'une architecture très sobre. De forme quadrilatère, ses murs blanchâtres s'élèvent à trois mètres au-dessus du sol et supportent une petite coupole d'un mètre de diamètre peinte en vert. La sépulture a une toute petite porte en bois, qui est la seule ouverture de l'édifice. Pour le chercheur en histoire de Biskra, Lakhdar Rahmoun, ce personnage est méconnu des historiographes de la région et peu d'informations fiables existent à son sujet. Ceci a laissé place, selon lui, au mythe dont la source est le fait observable de génération en génération : le mausolée est demeuré debout et intact en dépit des crues annuelle de l'oued.
Le saint homme est vénéré par les Biskris, qui viennent souvent rechercher la baraka près de sa tombe, apportant avec eux bougies et encens. D'autres organisent des festins (zerda) à sa mémoire, en présence de tous ceux qui croient en sa sainteté.
Les poètes et les peintres de la région évoquent souvent dans leurs œuvres cet homme miraculeux dont les prodiges touchent ceux qui ont foi en sa sainteté.
Pour M. Brahimi, président de la section de la wilaya de Biskra de l'union des zaouïas, cet aspect folklorique et populaire attaché au personnage de Sidi Zerzour ne doit pas cacher la vraie carrure de l'homme qui fut un grand exégète du Saint Coran.
De son vrai nom Abi Abdallah Mohamed Ben Abderahmane Sidi Zerzour (Zerzour est son grand-père), il est contemporain de la dynastie des Rostémides. Il fut célèbre pour ses connaissances linguistiques et sa maîtrise de la poésie. Le défunt Abdelmadjid Hebba avait signalé, à l'occasion d'un séminaire à Biskra, que l'œuvre de Sidi Zerzour a été perdue dans des circonstances demeurées, jusque-là, encore inconnues.
Aujourd'hui, le cours dans lequel dort ce vénérable saint en porte le nom, devenant oued Sidi Zerzour. Au début des années 1990, le mausolée a fait l'objet d'actes de vandalisme avant d'être restauré.
L'énigme des eaux en furie qui se divisent en deux lorsqu'elles arrivent au niveau du mausolée demeure entière, qu'on vénère l'homme ou qu'on le banalise. Et elle continuera à entretenir l'imagination des gens des Zibans, qui y voient un prodige qui se répète et se confirme après chaque orage.


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