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Au coin de la cheminée
Histoire d'Ali Ben-Bekar et de la belle Schamsennahar (3e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 10 - 2006

Résumé de la 2e partie n La cliente d'Abalhassan — qui est Schamsennahar, la favorite de l'émir des Croyants — tombe sous le charme de Ali Ben Bekar.
Or, Abalhassan venait à peine de donner ces explications à son ami Ali ben-Bekar, qu'une petite esclave entra qui s'approcha tout près d'Abalhassan et lui dit à l'oreille : «Ma maîtresse Schamsennahar vous demande, toi et ton compagnon !»
Et aussitôt Abalhassan se leva, fit signe à Ali ben Bekar et, ayant fermé la porte de sa boutique, il suivit, accompagné d'Ali, la petite esclave qui marchait devant eux et qui les conduisit de la sorte au palais même du khalife Haroun Al-Rachid.
Et du coup le prince Ali se crut transporté dans la demeure même des génies, où toutes choses sont si belles que la langue de l'homme deviendrait poilue avant de pouvoir les décrire. Mais la petite esclave, sans leur donner le temps d'exprimer leur enchantement, frappa ses mains l'une contre l'autre et aussitôt apparut une négresse chargée d'un grand plateau couvert de mets et de fruits qu'elle déposa sur un tabouret ; et l'odeur seule qui s'en dégageait était déjà un baume admirable aux narines et au cœur. Aussi la petite esclave ne manqua pas de les servir avec des égards extrêmes et, lorsqu'ils se furent bien rassasiés, elle leur présenta le bassin et le vase d'or plein d'eau de senteur pour leurs mains ; puis elle leur présenta une aiguière merveilleuse enrichie de rubis et de diamants et pleine d'eau de rose, et leur en versa dans l'une et dans l'autre main pour la barbe et le visage ; après quoi elle leur apporta du parfum d'aloès dans une petite cassolette d'or, et leur en parfuma les vêtements, selon la coutume. Et cela fait, elle ouvrit une porte de la salle où ils se trouvaient, et les pria de la suivre. Et elle les introduisit dans une grande salle d'une architecture ravissante.
C'était, en effet, une salle surmontée d'un dôme soutenu par quatre-vingts colonnes transparentes de l'albâtre le plus pur, dont les bases et les chapiteaux étaient sculptés avec un art subtil et ornés d'oiseaux d'or et d'animaux à quatre pieds. Et ce dôme était entièrement peint, sur fond d'or, de lignes colorées et vivantes à l'œil, qui représentaient les mêmes dessins que ceux du grand tapis dont la salle était couverte. Et dans les espaces laissés entre les colonnes, il y avait de grands vases de fleurs admirables ou simplement de grandes coupes vides, mais belles de leur propre beauté et de leur chair de jaspe, d'agate ou de cristal. Et cette salle donnait de plain-pied sur un jardin dont l'entrée représentait, en petits cailloux colorés, les mêmes dessins que le tapis : ce qui faisait que le dôme, la salle et le jardin se continuaient sous le ciel nu et le bleu tranquille.
Or, pendant que le prince Ali ben Bekar et Abalhassan admiraient cet arrangement délicat, ils aperçurent, assises en rond, les seins rebondissants, les yeux noirs et les joues roses, dix jeunes femmes qui tenaient chacune à la main un instrument à cordes.
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut. Quand vit le soir, elle reprit :
...et les joues roses, dix jeunes femmes qui tenaient chacune à la main un instrument à cordes. Et, à un signe de la petite esclave favorite, elles jouèrent toutes ensemble un prélude d'une grande douceur tel que le prince Ali, dont le cœur était rempli du souvenir de la belle Schamsennahar, sentit les larmes lui remplir les paupières. Et il dit à son ami Abalhassan : «Ah ! mon frère, je sens que mon âme s'émeut ! Et ces accords me parlent un langage qui fait pleurer mon âme, sans qu'au juste je sache pourquoi !» (à suivre...)


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