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Au coin de la cheminée
Histoire d'Ali Ben-Bekar et de la belle Schamsennahar (18e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 11 - 2006

Résumé de la 17e partie n Le joaillier Amin, l'ami d'Abalhassan, rend visite au prince Ali et se met à son service.
Alors le joaillier se retira en emmenant la jeune fille ; il la conduisit à sa maison et lui apprit que là désormais auraient lieu les entrevues entre elle et lui, comme aussi l'entrevue qu'il projetait entre le prince Ali et Schamsennahar ! Et la jeune fille, ayant ainsi appris le chemin de la maison, ne voulut pas différer plus longtemps de mettre sa maîtresse au courant de la situation. Elle promit donc au joaillier de revenir le lendemain avec la réponse de Schamsennahar.
Et, en effet, le lendemain elle arriva à la maison d'Amin et lui dit : «O Amin, ma maîtresse Schamsennahar a été à la limite de la joie lorsqu'elle eut appris les bonnes dispositions où tu es à notre égard ! Et elle me charge de venir te prendre pour te mener chez elle, au palais, où elle veut elle-même te remercier, de sa bouche, pour ta générosité spontanée et l'intérêt que tu portes à des personnes dont rien ne t'obligeait à servir les desseins !»
A ces paroles, le jeune joaillier, au lieu de montrer de l'empressement à se rendre à ce désir de la favorite, fut au contraire pris d'un tremblement de tout le corps et devint bien pâle et finit par dire à la jeune fille : «O ma sœur, je vois bien que Schamsennahar et toi n'avez guère réfléchi à la démarche que vous me demandez de faire. Vous oubliez que je suis un homme du commun et que je n'ai ni la notoriété d'Abalhassan ni les intelligences qu'il s'était ménagées parmi les eunuques du palais, où il pouvait circuler à sa guise pour toutes les commissions dont on le chargeait ; et je n'ai ni son assurance ni son admirable pratique des coutumes des gens qu'il allait voir. Comment oserais-je donc me rendre au palais, moi qui frémissais déjà rien qu'en entendant Abalhassan me raconter ses visites à la favorite ? En vérité, le courage me fait défaut pour affronter un tel danger ! Mais tu peux dire à ta maîtresse que ma maison est certainement l'endroit le plus propice aux entrevues ; et, si elle consentait à y venir, nous pourrons causer tout à notre aise, sans être sous l'appréhension d'un danger quelconque !»
Et comme la jeune fille essayait tout de même de l'encourager à la suivre et qu'elle avait même fini par le décider à se lever, il fut pris soudain d'un tel tremblement qu'il flageola sur ses jambes et que la jeune fille fut obligée de le soutenir et de l'aider à se rasseoir en lui donnant à boire un verre d'eau fraîche pour calmer ses esprits.
Alors, comme elle voyait qu'il était désormais imprudent d'insister, la jeune fille dit à Amin :
«Tu as raison ! Il vaut beaucoup mieux, dans notre intérêt à tous, décider Schamsennahar à venir plutôt ici elle-même. Je vais donc m'y employer, et je l'amènerai sûrement. Attends-nous donc sans bouger un instant.»
Et, en effet, exactement comme elle l'avait prévu, sitôt que la confidente eut appris à sa maîtresse l'impossibilité où se trouvait le jeune joaillier de se rendre au palais, Schamsennahar, sans hésiter un instant, se leva et, s'enveloppant de son grand voile de soie, suivit sa confidente, en oubliant la faiblesse qui l'avait jusque-là immobilisée sur les coussins. La confidente entra la première dans la maison pour s'assurer d'abord si sa maîtresse ne s'exposait pas à être vue par des esclaves ou des étrangers, et demanda à Amin : «As-tu au moins congédié les gens de la maison ?»
Il répondit : «J'habite seul ici, avec la vieille négresse qui fait mon ménage.»
Elle dit : «Il faut tout de même l'empêcher d'entrer ici !» Et elle alla elle-même fermer toutes les portes en dedans, et courut alors chercher sa maîtresse. (à suivre...)


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