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Cela s'est passé un jour : Aventures, drames et passions célèbres
Frida Kahlo et de Diego Rivera (1re partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 11 - 2006

Regard n Un large sourire illumine son visage, quand elle aperçoit un homme juché sur un échafaudage.
Trompant la vigilance du gardien, la jeune fille est parvenue à s'introduire dans l'enceinte de l'Ecole nationale préparatoire, pourtant fermée pour travaux.
Il est vrai qu'elle est de petite taille et qu'elle peut se faufiler sans se faire remarquer c'est même une vraie petite souris, toute menue, toute brune, le visage rayonnant, agile aussi, en dépit d'une légère claudication, séquelle d'une poliomyélite contractée dans l'enfance.
Elle va d'une salle à une autre, d'un couloir à un autre, comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu'un. Quelqu'un plutôt, puisque un large sourire illumine son visage, quand elle aperçoit un homme juché sur un échafaudage.
«Lui !» murmure-t-elle
Lui peint. Non pas le bâtiment ou un mur, mais une gigantesque fresque s'étalant sur plusieurs mètres carrés.
Lui, c'est Diego Rivera, le plus grand peintre du Mexique, en cette année 1922.
Depuis pratiquement un siècle, le Mexique n'a cessé de connaître la guerre et les révolutions, l'instabilité politique et les difficultés économiques. Après la cession du Texas et la désastreuse guerre avec les Etats-Unis, le pays a perdu plus de la moitié de son territoire. Les interventions répétées des Américains et des Européens – Napoléon III, l'empereur des Français voulait établir au Mexique un empire saint-simonien – achèvent de ruiner le pays. Les périodes de paix sont rares, puisque ponctuées de révoltes et de répressions, et toujours l'intervention de l'étranger... Et puis, en 1910 la Révolution. Elle ne met pas fin au désordre ni aux guerres et encore moins aux interventions de l'étranger, mais une nouvelle dynamique est née, un nouveau Mexique émergeait, quoique difficilement, assoiffé de paix et de liberté... De 1920 à 1935, le pouvoir est exercé par deux généraux révolutionnaires d'un Etat du Nord, le Sonora, Obregon et Calles, qui gouvernent le pays à tour de rôle. Ils ont su régler l'épineux problème du pouvoir en établissant les règles du jeu politique et se proposant de créer des institutions adaptées à la réalité mexicaine. Les deux dirigeants s'appuient sur la fidélité de gouverneurs loyaux, de généraux, de syndicalistes, mais aussi d'intellectuels, hommes de lettres et artistes. Et Diego de Rivera était, en cette année 1922, de ceux-là.
Quand le gouvernement mexicain lui a demandé de peindre des fresques révolutionnaires au collège de Mexico, il n'a pas hésité. Et muni de ses pinceaux et de ses seaux de peinture, il décore les murs de l'établissement où des générations d'écoliers, vont se succéder et admirer son œuvre. La peinture, dans la conception des révolutionnaires de l'époque, n'est plus cet art «bourgeois» que l'on emprisonne dans des toiles ornant les riches demeures, mais un spectacle à la portée de tous. Et quoi de plus populaire qu'une fresque, sur les murs d'un établissement scolaire, livrée au regard de chacun ?
Mais la jeune fille qui traîne la jambe ? Elle n'est pas venue admirer la peinture, mais le peintre. Elle s'appelle Frida Kahlo, Elle n'a encore que 15 ans, mais elle est promise, elle aussi, à un grand avenir... (à suivre...)


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