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Au coin de la cheminée
Les graines de la douleur (1re partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 12 - 2006

Caprice n L'histoire se passe dans un château où vivent un roi et sa fille unique.
On raconte qu'il y avait dans les temps anciens une jeune princesse qui entendit un jour de sa fenêtre un colporteur annoncer : «Je vends les graines de la douleur. Qui veut acheter mes graines ?»
Piquée de curiosité, la princesse remit un douro à sa servante et la dépêcha auprès du marchand. Mais le sultan, qui était homme de sagesse, s'interposa vivement : il rappela la servante et morigéna sa fille.
«Ma fille, je t'interdis d'acheter ces graines. Tu n'es pas raisonnable : nous ignorons ce que sont ces graines et ce qui pourrait en sortir. La douleur ne peut donner que malheur et désespoir.»
Contrariée dans ses caprices d'enfant gâtée, la jeune fille commença à pleurer, disant qu'elle pleurerait jusqu'à ce que son père voulût bien lever l'interdiction. Comme le sultan chérissait tendrement sa fille et souffrait de la voir ainsi en proie au chagrin, il ne tarda pas en effet à revenir sur sa décision. La princesse acheta donc les graines de la douleur et les planta sous sa fenêtre. Le lendemain, à son réveil, elle vit que les graines avaient déjà germé et produit de somptueuses fleurs d'un genre inconnu. Mais, pendant qu'elle était en train de les regarder, béate d'admiration, deux colombes blanches apparurent et se mirent aussitôt à les détruire par de grands coups de bec. N'ayant rien sous la main pour les chasser, elle les frappa avec ses babouches. Chacune des colombes ramassa une babouche et s'envola. La princesse croyait ses fleurs perdues. Elle s'assombrit. Mais, quelle ne fut pas sa joie le lendemain matin en voyant qu'elles avaient repoussé plus magnifiques que jamais ! Elle était occupée à les contempler lorsque les deux colombes de la veille réapparurent pour se remettre incontinent à les saccager. N'ayant rien sous la main pour les chasser, la princesse retira hâtivement ses bracelets d'or et les jeta dans leur direction comme un caillou. Les colombes ramassèrent aussitôt les bracelets et disparurent.
Dans la nuit, les fleurs de la douleur repoussèrent et le lendemain, à son réveil, la jeune fille les redécouvrit avec émerveillement. Mais, de nouveau, les deux colombes blanches se manifestèrent pour recommencer sous ses yeux épouvantés leur œuvre de destruction. Pour les éloigner, elle les frappa avec ses boucles d'oreille. Comme les fois précédentes, les colombes prirent les bijoux et s'enfuirent. Le lendemain et les jours suivants, les choses se passèrent de la même façon : les fleurs repoussaient régulièrement et les deux mystérieuses colombes revenaient avec ponctualité pour les mettre à mal. De plus en plus furieuse, la princesse leur jetait n'importe quoi. Après ses boucles, ses jambelets, sa ceinture à louis d'or, ses colliers de perles et, enfin, toutes les bagues de diamant qu'elle portait au doigt. Quand elle n'eut plus de bijoux, elle puisa ses projectiles dans sa vaisselle qui était d'or et d'argent. Elle jeta aux deux opiniâtres volatiles ses vases, ses cruches, ses plateaux, ses coupes, et ainsi de suite jusqu'au dernier ustensile. Alors, emportée par une colère terrible, elle se lança à la poursuite des deux colombes.
Les deux colombes volaient un instant, se posaient sur le sol, puis, dès que la princesse semblait sur le point de les rattraper, reprenaient leur vol pour aller se poser un peu plus loin. Elles menèrent ainsi la jeune fille hors de la ville, dans un lieu retiré où se trouvait une maison solitaire. Elles y entrèrent ; elle les suivit, plus résolue que jamais à les rattraper pour les punir. (à suivre...)


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