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Autres temps, autres mœurs
Publié dans Info Soir le 22 - 12 - 2006

Tendance n «Célébrer un mariage chez soi est, désormais, l'exclusivité des gens très pauvres !».
C'est du moins l'avis d'un propriétaire d'une salle des fêtes à l'Ouest d'Alger. Car louer une salle des fêtes «est devenu une des conditions exigées par la mariée. Pas de salle, pas de mariage !», souligne le parent d'une mariée.
«Le jour symbolique du mariage était le vendredi. Aujourd'hui on se marie tous les jours de la semaine même le samedi.» Même constat pour les saisons. «Aujourd'hui on peut se marier même en plein mois de janvier, les salles sont généralement conditionnées», explique un vieux nostalgique des années où l'union sacrée du mariage était une affaire de famille et de proches. D'autres ne voient pas les choses de cette manière.
«Les temps ont changé ! Aujourd'hui les familles sont aussi nombreuses qu'avant, mais avec des moyens de communication plus sophistiqués, on peut appeler ses proches, les inviter et les faire venir même s'ils habitent très loin.
C'est ce qui explique le nombre important des invités», dit le propriétaire d'une salle des fêtes à Bab El-Oued qui ajoute : «Les terrasses des maisons étant trop exiguës, pour contenir tout ce monde, il faut un espace plus vaste et des moyens plus importants (cuisine, tables, serveurs…)». Cette nouvelle tendance dans la société algérienne depuis une dizaine d'années, a donné l'idée à certaines personnes d'investir dans ce créneau très lucratif. Les salles des fêtes pullulent dans nos villes.
Mais si ces lieux de fêtes font le bonheur des uns (propriétaires et clients), elles constituent un véritable casse-tête pour les riverains et les habitants qui se plaignent régulièrement de leur vacarme (klaxons nocturnes, musiques fortes, stationnement sauvage...)
En effet plusieurs salles des fêtes affichent complet et des réservations se font, pour certaines, 6 mois à l'avance. «Nous nous excusons auprès des citoyens, notre salle ne sera pas libre avant 3 mois», lit-on sur une affiche d'une salle des fêtes à l'Ouest d'Alger. Mais qui réserve ? «Tout le monde. Contrairement à ce que certains pourraient penser. Nous recevons des personnes aisées, des hauts cadres, des gens de condition moyenne et même de simples fonctionnaires. Ce n'est pas une question de moyens, c'est une question de «mode» et de tendance.
Les gens sont influencés par la culture des apparences. Ils ont peur du qu'en-dira-t-on dans leur entourage… Avant, c'était la caméra qui devait être présente dans un mariage, aujourd'hui si vous ne le célébrez pas dans une salle, vous êtes mal vu, mal jugé …!», explique ce propriétaire qui a ouvert sa salle en 1996.
Les salles des fêtes proposent aussi des assistances pour le choix des chanteurs, orchestre, les services de traiteurs et de pâtissiers. Combien cela coûte-t-il ? «Cela dépend du lieu, du décor et de la réputation de la salle», répond le propriétaire d'une salle.
Mais même si les prix de location sont différents d'une salle à une autre, il n'y a pas une salle à louer pour moins de … 60 000 DA sans compter la nourriture, l'orchestre ou le DJ.


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