La violence sévit toujours dans notre football, à l'intérieur et à l'extérieur de nos enceintes, comme ce fut le cas jeudi lors de NAHD-ESS au stade d'El-Harrach où des sièges ont été arrachés et jetés sur la main-courante par des supporters excités. A chaque fois, ce sont les mêmes scènes et le même acharnement sur les infrastructures publiques et les biens des citoyens. A ce jeu de massacre, l'Etat tente d'employer les grands moyens en recourant à des arrestations suivies de condamnation par la justice. Cela s'est vérifié la semaine dernière avec les quatre supporters de l'USM Bel Abbes condamnés à six mois de prison ferme et des amendes de 5 000 DA pour trouble à l'ordre public et destruction de biens d'autrui après le match USMBA - MCS (0 - 1). Ou bien les six individus arrêtés après le match MCO-MCA pour pratiquement les mêmes motifs et qui ont écopé chacun de deux mois de prison avec sursis et 5 000 DA d'amende. C'est dire que ce fléau reste bien enraciné dans notre football et que l'essentiel des interventions ne vient qu'après la casse, pas avant.