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Histoires vraies
Le roi des lapins (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2007

Résumé de la 1re partie n Le petit homme à la valise accoste le policier qui règle la circulation, pour lui avouer qu'il a tué sa maîtresse sur ordre de Michel, le mari. L'agent accordera-t-il de l'importance à ces propos ?
Bon. Il n'est peut-être pas fou à lier, il a l'air assez calme, mais il est tombé dans une bouteille, voire plusieurs. Un ivrogne avec une idée fixe. A ce sujet, c'est-à-dire les ivrognes, l'agent de police sait quoi faire, le règlement le précise. Manier le sujet avec calme, et lui dire :
— Mon ami, je crois que vous devriez aller vous coucher.
— Je suis pas malade, et je suis pas soûl... J'ai tué ma maîtresse.
Un coup de sifflet pour bloquer les voitures et l'agent prend la direction du dialogue :
— Bon. Pourquoi me dire ça à moi ?
— Parce que je ne peux plus m'expliquer avec Michel...
— Le lapin ?
— Michel, oui.
C'est l'heure des trains de banlieue, la cohue du matin à la gare de Lyon se précise, le carrefour se remplit, il est des moments où une décision s'impose, réglementaire bien sûr.
— Bon. Bougez pas de là, je vais appeler un collègue, il va vous emmener au commissariat.
Le petit homme ne bouge pas. Il pose sa valise entre ses deux jambes, laisse pendre ses deux bras le long du corps comme une marionnette fatiguée, et suit l'agent des yeux, lequel a bondi sur le trottoir d'en face, et rameute un collègue.
Le temps d'expliquer en vitesse :
— C'est un genre de dingue, ou alors il est bourré, il dit qu'il a tué une bonne femme à cause d'un lapin... Embarque-le, j'ai pas le temps.
Pietro Pizzani, effectivement Italien, exerçant à Lyon le métier de maçon, décline son identité au commissariat devant un secrétaire. Lequel, gentiment, demande :
— Racontez-moi ça...
Mais Pietro Pizzani refuse. Il n'en dira pas plus. En tout cas, il n'y a aucune raison qu'il se confie à un secrétaire.
— Ecoutez, le commissaire n'est pas là...
— Alors je vais attendre. Un crime ça mérite un commissaire.
— A condition que vous ayez vraiment commis un crime, mon vieux...
Le secrétaire est agacé. Tous les mêmes, fous ou pas, ivrognes ou pas, ils veulent tous voir le commissaire, comme si c'était le Bon Dieu.
— Alors ? Ce crime ?
Une heure passe, et Pietro Pizani s'incruste en refusant toujours de donner le moindre détail, en dehors de l'information capitale pour lui : il a exécuté l'ordre de Michel le lapin.
A bout de patience, le secrétaire, qui a tout essayé, bu trois tasses de café, et rempli un cendrier, menace :
— Si dans deux minutes vous ne filez pas vous coucher, je vous colle en cellule !
— Mais je ne suis pas un ivrogne. Vous pouvez faire l'alcootest.
Après tout, l'idée n'est pas mauvaise. Le secrétaire saute sur l'occasion de confier l'individu quelque temps au médecin de service.
Mais l'alcootest est négatif. L'homme n'a rien bu. Donc il est fou. Mais s'il est fou, il a pu réellement tuer sa maîtresse, en dehors de toute histoire de lapin. Pour en avoir le cœur net, le secrétaire décide de téléphoner à la Police judiciaire de Lyon. Le quartier où habite l'Italien, dit «le Gourdillon», n'étant pas très éloigné des bureaux de la PJ, le chef de la sûreté fait procéder à une vérification. (à suivre...)


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