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Théâtre
Silence des planches
Publié dans Info Soir le 10 - 07 - 2003

"Agonie" Sans vouloir jouer au Cassandre, en tentant de prédire, dans un exercice hasardeux, le devenir du Théâtre national, il est à craindre que la situation de déliquescence dans laquelle se trouve ce dernier, ne le conduise à un trépas précipité.
En l?an 2000, on annonçait la réouverture, en grande pompe, du TNA, le centre de rayonnement du théâtre algérien après cinq ans de fermeture forcée suite au délabrement de ses locaux. Le monument relooké et lifté allait permettre le retour, selon les responsables de l?époque, de l?activité théâtrale. Le bâtiment a été rénové conformément aux modèles européen, français et italien. La restauration de son architecture avait coûté la bagatelle de 13 milliards de centimes. Mais très vite, des voix se sont élevées pour dénoncer ce qu?elles qualifiaient alors de «supercherie». La rénovation du bâtiment, avait-on rapporté, a été bâclée. Cette parenthèse fermée, vint l?épreuve de vérité. Le théâtre ne connut point l?essor qu?on lui promettait. Trois ans se sont écoulés. Il règne toujours ce silence des planches qui témoigne de l?aridité et de la sécheresse à l?affût d?une providentielle «giboulée».
Marasme
Beaucoup d'encre a coulé sur le Théâtre algérien, et comme dans toutes les cultures du monde, il est le miroir de la société. Chez nous, aux dires des professionnels, il renvoie une image des plus déplorables.
Les tréteaux souffrent, le vide. Un vide qui n?est certes pas propre au théâtre. Il concerne la vie culturelle en général, mise en hibernation depuis fort longtemps. Le rôle du théâtre est indéniablement plus important eu égard à la mission multidimensionnelle qu?il véhicule. La politique nationale en matière de stratégie artistique et culturelle est pour beaucoup dans le marasme dans lequel se débattent les planches. Le recul de l?Etat et l?incurie ont contribué à «clochardiser» la profession. Le terrorisme a, lui aussi, apporté son grain de sel pour donner l?estocade à une activité qui souffrait de lenteur. Ceux qui ont embrassé ce métier savent la difficulté qu?ils endurent.
L?urgence de la création
Il faut vraiment y tenir comme à la prunelle de ses yeux pour ne pas couper court à l?aventure et en accepter les conséquences désastreuses. Le théâtre ne nourrit pas son homme car pour vivre exclusivement de cette profession, il faut se produire constamment. Une situation ubuesque et tragique qui constitue le n?ud gordien du problème. En effet, pour jouer sans relâche, il faut des textes et des moyens financiers pour les monter sur scène et ainsi de suite.
Un circuit régulier seul capable d?assurer la pérennité du théâtre. C?est justement cette constance qui fait défaut et fausse tous les calculs.
Ce qui amène les hommes et femmes de théâtre à vivre dans la précarité, d?où leur revendication d?un statut qui les réhabiliterait et revaloriserait leur rôle dans la société. Mais comment y remédier ? La solution, a priori, semble simple et ne relève nullement de l?ésotérisme. Auteurs, acteurs et metteurs en scène affirment que pour remettre le théâtre sur les rails, il faudrait une volonté politique de fer, apte à jouer le jeu et à ouvrir les portes à la création. Seul un mélange judicieux d?ingéniosité, de savoir-faire et de moyens matériels est en mesure de garantir l?alchimie nécessaire à sa résurrection.


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