Embarras Les problèmes se suivent et ne se ressemblent guère. Les joueurs chelfis, même s?ils ont empoché pour la plupart 20 % de la prime de signature, estiment que c?est dérisoire par rapport à ce qu?ils attendaient. Et ce n?est pas tout pour un groupe qui s?améliore de match en match réalisant ainsi des résultats qui font de lui un sérieux dauphin de notre championnat, alliant l?art et la manière comme lors du match face à l?ESS, où Zaoui et ses camarades ont donné une belle leçon à la bande de Kermali. Medouar, qui crie sur tous les toits que les subventions allouées ne suffisent pas aux dépenses du club et aux dettes accumulées, multiplie les efforts pour trouver l?oiseau rare, à savoir un sponsor qui le mettrait à l?abri des turbulences financières de son club. Les joueurs pensent au mercato Les joueurs, pour leur part, crient à l?injustice et pensent voir ailleurs, comme le stipule Zaoui qui persiste à changer d?air lors du mercato puisque Hannachi l?a relancé pour pallier un possible départ de Zafour. Reste l?accord de Medouar qui ne l?entend pas de cette oreille, même si Zaoui pense à laisser son dû en guise de remerciements, lui qui voit sa place en jeu par le onze national. L?autre joueur touché par les contacts et par un club de nationale une dont il tait le nom est Tahraoui Madjid, qui voit son avenir ailleurs dans le cas où cette situation s?éternisait jusqu?à décembre. «Si la situation perdure, il vaut mieux que je parte pourvu que l?on ne me retienne pas de force.» Un autre joueur est courtisé, lui aussi. Il s?agit de Ali Hadji qui s?est illustré avec l?équipe nationale espoirs. Le Mouloudia est à ses trousses et voudrait coûte que coûte l?enrôler. Mais l?avis de Medouar est tout autre : «Zaoui et Hadji n?iront nulle part.» Le dernier en date, Hadjar, a été touché par le CSC pour un éventuel prêt. De son côté, le joueur trouve l?occasion bonne à prendre : «il faut voir du côté de la direction car je suis toujours sous contrat.» Les joueurs contactés veulent monnayer leurs talents ailleurs quitte à se passer de leurs dûs. Les 20%, source de problèmes Les 20% sont la source des problèmes et des simagrées des joueurs qui ont trop attendu. Koula a failli en venir aux mains avec Amrani qui l?a «chassé» lors d?une séance, l?accusant d?être l?instigateur et le meneur de la révolte ; et pour le châtier, il ne l?a pas convoqué pour le match face à l?USC. Une affaire qui n?est pas passée inaperçue à Chlef où les supporters font tout pour que le club retrouve sa sérénité. Les joueurs : à la japonaise Et pour protester, les joueurs essaient de faire de leur mieux pour réaliser les meilleurs résultats possibles afin de prouver leurs bonnes intentions ; une façon de dire qu?on est là, comme le précise Tahraoui «avec ces résultats et on ne nous considère même pas et si c?était le contraire, à vous de juger». Heureusement que le groupe est solidaire et Medouar le sait bien, car il y va de son fauteuil et ses absences répétées au stade sont traduites par ses contacts avec d?éventuels sponsors pour faire face à une situation qui n?est pas de tout repos. Chlef-info Zaoui partant Zaoui persiste et signe qu?il va quitter Chlef durant le mercato, et ce, pour des raisons qu?on a déjà citées lors de son interview. Zaoui resterait à Chlef aux seules conditions : «Avoir la première tranche de ma prime de signature et avoir des garanties quant à la deuxième. Quant au contact du Mouloudia, ce ne sont que des racontars», dont acte.
