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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (32e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 03 - 2007

Résumé de la 31e partie n La Gestapo livre Petiot à un tortionnaire encore plus féroce, mais il refuse toujours de parler, de livrer «son réseau» d'évasion.
Pendant que Petiot est torturé, son frère cadet, Maurice, entre en scène. D'habitude, il vit à Auxerre et on ne sait si c'est Georgette Petiot, qui vit des heures d'angoisse, qui l'a fait appeler ou s'il était déjà à Paris, avant l'arrestation de son aîné.
Maurice ressemble beaucoup à son frère, avec sa petite taille, son front large et ses cheveux longs, mais il est loin d'avoir son envergure. En fait, c'est un homme sans ambition, qui végète, plus qu'il ne vit, d'un petit commerce de postes de radio.
Le 26 mai 1943, des témoins affirment l'avoir vu à la rue Le Sueur, dans l'hôtel particulier de son frère. On saura, plus tard, qu'il était le seul, après Petiot, à en posséder la clé. Maurice est venu avec un camion et il y a chargé quarante-sept valises qu'il a convoyées à Auxerre, auprès d'amis de son frère, Mr et Mme Neuhausen. On saura plus tard que les Nauhausen n'ont pas été étonnés de cet arrivage et qu'ils n'ont posé aucune question à Maurice qui soutiendra qu'il ignorait le contenu des valises. En toute vraisemblance, le déménagement était prévu depuis plusieurs jours et Petiot, s'il n'avait été arrêté, l'aurait fait lui-même. Quoi qu'il en soit, sa mission accomplie, Maurice retourne à Auxerre.
Dans la prison de Fresnes, Petiot, après avoir été torturé sauvagement, ne subit plus d'interrogatoire. La Gestapo a-t-elle fini par comprendre qu'elle ne pouvait rien tirer de Petiot ? Elle était persuadée, pourtant, qu'il a aidé des personnes à s'enfuir, notamment des juifs. Et deux de ses agents s'étaient présentés à lui comme des résistants, demandant à quitter la France...
Quoi qu'il en soit, il n'est pas exécuté (la Gestapo, habituellement, se débarrasse toujours de ceux qu'elle arrête), mieux que cela, quelques jours plus tard, Jodkum reçoit madame Petiot dans son bureau.
«Votre époux peut être libéré contre une caution.»
La jeune femme demande aussitôt combien il veut.
«Cent mille francs», répond Jodkum.
Madame Petiot verse la caution et Petiot est libéré le 13 mars 1944. Ses deux complices, Pintard et Fourier, sont également relaxés. Leur détention aura duré huit mois.
Petiot retourne chez lui où il retrouve sa femme et son fils. Il n'y reste que le temps de se reposer un peu, puis il se rend à Auxerre. De là, il rejoint les Neuhausen, qui lui offrent l'hospitalité dans leur grande maison. Cependant, il n'y reste que deux semaines, puisque, en début février, on le retrouve de nouveau à Paris.
Il retourne à la maison de la rue Le Sueur et le 8 février, il écrit à son frère Maurice de lui envoyer d'Auxerre deux cents kilogrammes de chaux vive, produit que l'on ne trouve pas à Paris. Le 20 février, il reçoit ce qu'il a demandé, mais en double : quatre cents kilos. Maurice avait-il jugé que la quantité demandée par son frère était insuffisante et qu'il allait avoir besoin du double ? Cela ne signifie-t-il pas qu'il savait, contrairement à ce qu'il allait affirmer, qu'il était au courant de ce qu'il y avait dans la maison de la rue Le Sueur ? (à suivre...)


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