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Histoires vraies
Un amoureux des armes (2e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 04 - 2007

Résumé de la 1re partie n Une psychose enveloppe la population de Hambourg. La police soupçonne Nagel, déjà condamné pour le même fait…
Le visage du consul imperator s'assombrit :
«Bon... s'il est en tôle, ce ne peut être que lui.»
Le dénommé Fritz lève alors un doigt espiègle :
«Si, si, patron...»
Et il est heureux, le dénommé Fritz : il ne va pas se faire jeter du bureau à coups de pied dans les fesses, mais en sortir dignement et la tête haute :
«Si, patron. Parce qu'on l'a relâché un an et demi plus tard, c'est-à-dire il y a à peu près deux ans.
— Bon sang ! Niais pourquoi l'a-t-on relâché si vite ?
— J'ai les «attendus» de la décision d'élargissement.»
Fritz sort de sa poche un carnet sur lequel il lit tant bien que maI quelques lignes recopiées au crayon :
«Hum... ‘'Vu le rapport du professeur expert psychiatre Basil Mickoian, vu les bonnes conditions du foyer familial qui garantissent que le retour d'Arnaud Nagel ne posera pas de problèmes, vu les regrets et la compréhension que le jeune homme a montrés en prison, considérant qu'il retrouvera aisément sa place dans la société, nous décidons...'' Etc.»
Le patron se laisse aller sur le dossier du fauteuil, un vague sourire parcourt comme une vague son lourd visage. Chaque fois qu'il réfléchit ainsi, Alfred Glucksman éloigne délicatement les lunettes d'acier de ses yeux pour les essuyer d'un mouchoir immaculé. Puis il se penche de nouveau en avant, fixant Fritz droit dans les yeux. Il murmure avec une joie contenue :
«Je suis sûr que c'est lui... Vous m'entendez, Fritz ?
— Oui, oui, patron.
— Vous allez organiser une surveillance de tous les instants. Je ne veux pas qu'on le quitte une seconde.
— Et s'il s'en aperçoit, patron ?
Cela ne fait rien. C'est un gamin et un fou. Il perdra les pédales, commettra une imprudence. Et puis vous allez organiser deux échelons de filature. Un homme de près, un homme de loin. Un au départ, l'autre à l'arrivée : quoi qu'il fasse et où qu'il aille. S'il se voit suivi par un homme, il ne verra plus que lui et s'efforcera de lui échapper sans se rendre compte qu'un autre un peu plus loin l'observe. C'est compris Fritz ?
— Oui, patron !»
Le système va fonctionner à merveille, car huit jours plus tard, un samedi après-midi, Arnaud Nagel, s'étant peut-être aperçu qu'il est suivi, échappe à la surveillance de son ange gardien sans se rendre compte qu'un autre, de plus loin, l'observe comme prévu. Il descend du tramway et s'arrête devant la vitrine d'un armurier pour se mêler au groupe de jeunes gens qui regardent la vitrine, fascinés par les armes. D'une voiture banalisée de la police, un appel radio alerte aussitôt le commissaire principal :
«Patron, ici Fritz. Il est devant une armurerie. Je crois qu'il discute avec un groupe de voyous. Probablement un petit trafic d'armes. Peut-être qu'il est armé ? Qu'est-ce qu'on fait ? On lui saute sur le paletot ?»
Le patron réfléchit : si Arnaud Nagel est le criminel, il a un revolver. S'il a compris qu'il était suivi, il en a déduit qu'on le soupçonnait, d'où la nécessité, pour lui, de se débarrasser de son arme. Mais comme tout le monde sait qu'il en possède une, il ne peut pas se contenter de la jeter : il faut qu'il la remplace. (à suivre...)


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