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Histoires vraies
Drôle de destin (3e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 04 - 2007

Résumé de la 2e partie n Mrs. tornday se rend à la prison pour rencontrer le père du bébé. Tony, le pompiste, est l'assassin. Elle le connaît très bien.
C'est compliqué, Mrs. Tornday. Je ne sais plus très bien comment j'en suis arrivé là. Ce qui est sûr, c'est que je ne vaux pas grand-chose. En tout cas, merci de me rendre visite. Je n'étais pas sûr que ce soit la bonne porte, l'autre nuit. Il me semblait bien que c'était chez vous. J'avais reconnu la voiture. Je me suis dit que vous prendriez soin de mon fils, il n'a plus personne, maintenant.
— On me l'a pris, votre fils ! Je ne sais même pas où il est ! Et je ne vous cache pas que c'est à cause de lui que je suis là... Bon, racontez-moi !
— Je suis un pauvre type, madame ! J'étais marié et il a fallu que j'aille faire la cour à la voisine. C'est plus fort que moi, quand je croise une jolie fille.
— Et alors ?
— Alors, ma femme nous a surpris, divorce, et j'ai épousé la voisine.
— Ce sont des choses qui arrivent.
— ?a ne m'a pas guéri, madame. J'étais pas remarié depuis un an que je suis tombé amoureux d'une autre !
— Vous avez donc redivorcé ?
— C'est ce que je m'apprêtais à faire, j'étais fou amoureux cette fois, vraiment, j'en suis sûr. Seulement ma femme m'a dit un jour qu'elle était enceinte.
— Elle était au courant que vous la trompiez ?
— Non, pas à ce moment-là. Alors j'ai rompu avec ma maîtresse et je suis resté avec ma femme. Je voulais tellement avoir un enfant ! ?a comptait plus que tout.
— Alors, tout allait bien ?
— Ben oui, le bébé est arrivé, j'en étais fou ! J'adore mon fils, vous savez, c'est toute ma vie. Seulement le diable me pousse toujours. Je suis retourné chez ma maîtresse. J'étais amoureux d'elle, j'y pensais jour et nuit. Ma femme l'a su, je ne sais pas comment, en tout cas elle m'a plaqué ! Du jour au lendemain !
— ?a me paraît normal, Tonny, mettez-vous à sa place !
— Elle n'avait pas le droit d'emmener mon fils!
— Bon sang, mais vous êtes un «cas» tout de même ! Vous courez après tous les jupons ! J'épouse, je divorce, je ré-épouse et je retrompe! Et puis quoi encore ? Votre femme avait raison de vous laisser tomber ! On ne peut pas faire confiance à un type comme vous ! Non ? Et c'est pour ça que vous l'avez tuée ? Parce qu'elle vous a plaqué ?
— Parce qu'elle a emporté mon fils ! Elle s'est réfugiée chez sa mère avec l'enfant, je n'avais plus le droit de le voir, plus le droit de rien. Elles étaient d'accord toutes les deux. Et l'avocat m'a dit que je n'avais aucune chance. Elle aurait le divorce pour elle, avec l'enfant, et, vu mon passé, c'est tout juste si je pouvais espérer apercevoir mon fils une fois par an. Alors j'ai eu un coup de sang. Je suis allé la voir, je voulais qu'elle revienne à la maison ! Elle m'a jeté dehors. J'ai vu rouge, j'ai frappé ! En fait, c'est un accident.»
Mrs. Tornday contemple les muscles de son vis-à-vis :
«Un accident ? Pour tuer quelqu'un il faut frapper fort, tout de même. Et votre belle-mère, c'était un accident aussi ?
— Elle criait, elle m'injuriait, elle me traitait de coureur, de Don Juan à la manque, je ne sais plus.
— Et vous l'avez frappée aussi.
— Oui.
— Vous êtes vraiment une brute, Tonny, personne ne pourrait vous pardonner ça. Une brute et un imbécile prétentieux. C'est mon avis, et vous pouvez toujours essayer de me frapper, je n'ai pas peur de vous ! Rendez-vous compte ! S'il y avait eu dix personnes dans cette maison, vous auriez tué les dix alors ? Parce qu'elles vous auraient dit la vérité ? (à suivre...)
D'après Pierre Bellemare
Résumé de la 2e partie n Mrs. tornday se rend à la prison pour rencontrer le père du bébé. Tony, le pompiste, est l'assassin. Elle le connaît très bien.
C'est compliqué, Mrs. Tornday. Je ne sais plus très bien comment j'en suis arrivé là. Ce qui est sûr, c'est que je ne vaux pas grand-chose. En tout cas, merci de me rendre visite. Je n'étais pas sûr que ce soit la bonne porte, l'autre nuit. Il me semblait bien que c'était chez vous. J'avais reconnu la voiture. Je me suis dit que vous prendriez soin de mon fils, il n'a plus personne, maintenant.
— On me l'a pris, votre fils ! Je ne sais même pas où il est ! Et je ne vous cache pas que c'est à cause de lui que je suis là... Bon, racontez-moi !
— Je suis un pauvre type, madame ! J'étais marié et il a fallu que j'aille faire la cour à la voisine. C'est plus fort que moi, quand je croise une jolie fille.
— Et alors ?
— Alors, ma femme nous a surpris, divorce, et j'ai épousé la voisine.
— Ce sont des choses qui arrivent.
— ?a ne m'a pas guéri, madame. J'étais pas remarié depuis un an que je suis tombé amoureux d'une autre !
— Vous avez donc redivorcé ?
— C'est ce que je m'apprêtais à faire, j'étais fou amoureux cette fois, vraiment, j'en suis sûr. Seulement ma femme m'a dit un jour qu'elle était enceinte.
— Elle était au courant que vous la trompiez ?
— Non, pas à ce moment-là. Alors j'ai rompu avec ma maîtresse et je suis resté avec ma femme. Je voulais tellement avoir un enfant ! ?a comptait plus que tout.
— Alors, tout allait bien ?
— Ben oui, le bébé est arrivé, j'en étais fou ! J'adore mon fils, vous savez, c'est toute ma vie. Seulement le diable me pousse toujours. Je suis retourné chez ma maîtresse. J'étais amoureux d'elle, j'y pensais jour et nuit. Ma femme l'a su, je ne sais pas comment, en tout cas elle m'a plaqué ! Du jour au lendemain !
— ?a me paraît normal, Tonny, mettez-vous à sa place !
— Elle n'avait pas le droit d'emmener mon fils!
— Bon sang, mais vous êtes un «cas» tout de même ! Vous courez après tous les jupons ! J'épouse, je divorce, je ré-épouse et je retrompe! Et puis quoi encore ? Votre femme avait raison de vous laisser tomber ! On ne peut pas faire confiance à un type comme vous ! Non ? Et c'est pour ça que vous l'avez tuée ? Parce qu'elle vous a plaqué ?
— Parce qu'elle a emporté mon fils ! Elle s'est réfugiée chez sa mère avec l'enfant, je n'avais plus le droit de le voir, plus le droit de rien. Elles étaient d'accord toutes les deux. Et l'avocat m'a dit que je n'avais aucune chance. Elle aurait le divorce pour elle, avec l'enfant, et, vu mon passé, c'est tout juste si je pouvais espérer apercevoir mon fils une fois par an. Alors j'ai eu un coup de sang. Je suis allé la voir, je voulais qu'elle revienne à la maison ! Elle m'a jeté dehors. J'ai vu rouge, j'ai frappé ! En fait, c'est un accident.»
Mrs. Tornday contemple les muscles de son vis-à-vis :
«Un accident ? Pour tuer quelqu'un il faut frapper fort, tout de même. Et votre belle-mère, c'était un accident aussi ?
— Elle criait, elle m'injuriait, elle me traitait de coureur, de Don Juan à la manque, je ne sais plus.
— Et vous l'avez frappée aussi.
— Oui.
— Vous êtes vraiment une brute, Tonny, personne ne pourrait vous pardonner ça. Une brute et un imbécile prétentieux. C'est mon avis, et vous pouvez toujours essayer de me frapper, je n'ai pas peur de vous ! Rendez-vous compte ! S'il y avait eu dix personnes dans cette maison, vous auriez tué les dix alors ? Parce qu'elles vous auraient dit la vérité ? (à suivre...)


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