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Diktat au quotidien
Publié dans Info Soir le 26 - 05 - 2007

Multiplication n Ces dernières années, il est devenu rare de trouver des espaces publics libres dans la capitale et ailleurs. Ils sont transformés anarchiquement en parkings sauvages .
Arborant un style, souvent, branché, des adolescents squattent des endroits publics pour en faire des espaces de stationnement payants au vu et au su des autorités. Ces dernières (municipalités, police) ont laissé faire intentionnellement pour des raisons sociales surtout. «On a préféré les laisser travailler du moment qu'ils ne dérangent pas l'ordre public et pour leur éviter de sombrer dans la délinquance», explique un agent de police dans un quartier d'Alger. Ce laisser-aller est aussi justifié par le fait qu'il n'existe aucun décret, relatif à la régularisation de cette situation.
Armés d'un bâton ou d'un autre objet bizarre, des jeunes, ne dépassant pas la trentaine en général, se prennent pour les maîtres des lieux. Rien n'échappe à leur vigilance. «Avant qu'ils se convertissent en gardiens, beaucoup ont été des voleurs et des délinquants, alors ils connaissent très bien leur métier et les parades utilisées par les casseurs», explique un jeune gardien de parking à la Place des Martyrs à côté de la mosquée «Ettaqwa». Cette vigilance rassure beaucoup les propriétaires des véhicules, n'étaient l'impolitesse et le diktat qu'ils subissent de la part des gardiens. «ça fait deux ans que je gare ma voiture ici et jamais je n'ai été victime de vol», témoigne un client du parking, qui, à force de se familiariser avec les gardiens, ne paye pas parfois.
Les gardiens de parkings ne font pratiquement rien du matin au soir. «On aide les conducteur à ajuster leur voiture lors du stationnement et on encaisse les droits de stationnement au moment ou ils repartent… C'est aussi simple que ça...», souligne un jeune gardien. Mais justement combien ils encaissent ? «Notre recette quotidienne ne descend jamais au-dessous de 3 000 DA par jour. Il y a des lieux où on pourrait gagner jusqu'à 10 000 DA par jour surtout les week-end et les jours fériés surtout devant les mosquées», avoue un jeune gardien devant la grande mosquée de Aïn Benian.
Certains gardiens n'abandonnent pas leurs habitudes, c'est à dire l'oisiveté et le «hitisme». Ils ramènent des tabourets et se font des petit tours de dominos tout en buvant tranquillement un café et en fumant une cigarette, «Justement, pour tuer le temps !», plaisante un gardien.
Ce métier rentable et cet argent facile ont suscité l'envie des personnes plus âgées ayant commencé à concurrencer les jeunes en prenant leur place. «Moi, j'ai une famille nombreuse et je suis chômeur, alors j'ai remplacé mon fils qui a trouvé du travail comme agent de sécurité dans une fabrique», explique Aïssa, 52 ans, qui garde un parking à Chéraga.


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