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Ainsi va la vie
Le marchand de fèves (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 17 - 06 - 2007

Résumé de la 4e partie n Allaoua en a eu pour son compte. Sa voiture est saccagée et son patron ne veut plus de lui.
Allaoua resta bouche bée. «Il savait donc !», pensa-t-il. Alors, son patron, donnant libre cours à sa colère, se jeta à la gorge de Allaoua et faillit l'étrangler. «Maintenant, tu trimeras jusqu'à ce que tu rembourses jusqu'au dernier centime le montant des dégâts causés à la voiture», lui dit-il d'un ton menaçant. «Mais ce n'est pas moi, c'est elle...», bégaya-t-il. «Quoi ? En plus tu es lâche. La seule chose que je reproche à cette femme c'est de n'avoir pas causé autant de dégâts sur ta personne que sur la voiture. Ne sais-tu pas, pauvre idiot, qu'une femme peut aussi être un marchand de fèves.» «Encore cette histoire, mais enfin que veut-elle dire, tout le monde me la ressasse.» «Elle veut tout simplement dire que certaines gens pourraient, soit par faiblesse soit par peur, ne pas se défendre. En revanche, d'autres peuvent te faire payer très cher ton geste. Et cela, mon fils si tu ne l'as pas déjà compris, tu le comprendras très bien un jour, quand ta dernière heure arrivera. Certains marchands de fèves règlent leurs problèmes une fois pour toutes. Les fèves sont connues pour faire beaucoup de bruits quand on les mange», lui dit-il sur un ton plein de sagesse.
Au bout de sept mois, Allaoua quitta son patron sans un sou en poche ; la voiture, quant à elle, était remboursée. Il se mit à la recherche d'un nouvel emploi. Il le trouva au bout de quelques semaines comme chauffeur dans une entreprise nationale. Dès qu'il avait un moment de libre, il s'adonnait à son jeu favori. Il finit par être connu de toutes les écoles, les instituts et les universités. Il ne lui restait que l'alternative d'aller hors d'Alger. Cette occasion, son travail allait la lui fournir. Il devait, de façon presque régulière, assurer des livraisons à des unités dans les villes et wilayas voisines. Tantôt en milieu rural, tantôt devant une école, mais à chaque fois il se faisait rappeler à l'ordre dès qu'il se pointait devant une femme. Mais un jour, il ne revint pas de mission.
Des recherches ont été entamées, en vain. Deux semaines plus tard, il fut retrouvé un couteau de cuisine en travers de la gorge en guise de signature, le corps en état de décomposition avancée. Seuls ses papiers permirent de l'identifier. Sa voiture ne fut jamais retrouvée. Un silence pesant marqua son enterrement, seule sa mère versa quelques larmes. Dès lors que quelqu'un s'avançait vers elle pour lui présenter ses condoléances, elle lui répondait : «Cela fait longtemps que j'ai perdu mon fils, on ne fait que l'enterrer aujourd'hui.»
Puis, portant la main sur la tête de son fils comme pour lui faire un ultime adieu, lui dit dans un murmure : «Je t'avais bien dit, à maintes reprises, de faire attention au marchand de fèves, mon fils, mais tu n'as jamais voulu m'écouter.»


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