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Les artistes peintres le déplorent
«On est bloqué sur le plan de la création»
Publié dans Info Soir le 24 - 06 - 2007

Esthétique n Amor Dris Dokman, artiste peintre, vient de participer, du 8 au 11 juin, à Aix-en-Provence (France), au 2e Salon méditerranéen d'art contemporain et d'art abstrait.
«C'était pour moi une expérience enrichissante, qui m'a permis de rencontrer des gens, des artistes, de voir leur travail et de voir également où en est l'art aujourd'hui, et jusqu'à quel point il a évolué», a déclaré l'artiste rencontré dans son atelier à Alger.
Amor Dris Dokman a, en revanche, regretté que l'art en Algérie reste une expression isolée, verrouillée, se répétant dans l'enfermement sur soi. «Ce qui manque, chez-nous, ce sont bien les rencontres internationales, l'échange avec l'extérieur, le rapport avec l'autre. Nous sommes bloqués sur le plan de la création. Il n'y a pas d'échange et aucune initiative, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins notamment en Tunisie où rien n'est entrepris par les pouvoirs publics ni par les particuliers pour créer, multiplier et développer les espaces de rencontres et d'échange. Cela rend le goût pour l'art contemporain moins développé.» L'on se rend compte effectivement que l'art se répète depuis quelques années. Il reprend les mêmes styles, les mêmes formes et les mêmes couleurs. Le choix thématique est quasiment le même ainsi que l'imaginaire. Et c'est pourquoi, on parle de crise de l'esthétique.
«Il y a certes une crise de l'esthétique, et il n'y a pas de renouveau, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des exceptions : il existe bien des talents cachés auxquels on refuse systématiquement l'opportunité d'exposer et de montrer leur travail. Ce sont toujours les mêmes qui occupent les lieux d'exposition.»
Si l'art en Algérie connaît de tels aléas, c'est parce qu'il y a absence d'espace où les artistes d'ici comme d'ailleurs peuvent se rencontrer et collationner en conséquence leurs travaux. «Il n'y a pas de galeries d'art» dit l'artiste soulignant que «les quelques espaces d'expositions sont plutôt à vocation commerciale et non pas artistique.» Cela revient d'emblée à dire qu'il n'existe pas de marché de l'art, ce qui ne favorise guère le développement de l'art, l'épanouissement de l'artiste en tant que talent, inspiration et imaginaire. L'absence d'un marché de l'art limite ainsi la création. Si l'art en Algérie se régénère et se complaît dans la redondance, s'il s'appauvrit devenant ainsi un stéréotype, peut-on alors, dans ce contexte, parler d'art moderne ou contemporain ? «Moi, je pose plutôt la question suivante : qu'entend-on par art contemporain ? Serait-ce de l'abstrait ?», s'interroge l'artiste.
Cela sous-entend que l'art qui est une expression individuelle, donc une création de l'intellect ou du sensitif, ne peut en aucune manière être typé ou bien se définir dans une catégorie donnée ou par rapport à un courant précis. L'art ne peut être cantonné dans une quelconque définition. Il est libre et doit évoluer en ce sens.


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