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Histoires vraies
Le furoncle d'Odette (4e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 06 - 2007

Résumé de la 3e partie n Le shérif enquête auprès des gens qui ont déjà consulté le docteur. A l'unanimité, ils le disent tous fou. Pendant ce temps, Shatterton opère Odette...
Dans le même genre, au pub Le Petit Rockland où le docteur Shatterton est descendu en toute hâte, un repris de justice, ivrogne et chômeur invétéré, vide la sixième boîte de bière de la matinée, et le docteur s'adresse aussitôt à lui :
«Ah ! tu es là, tant mieux !... J'ai besoin d'un assistant pour une opération urgente.
— Combien ?
— Cinq dollars. Mais tu viens tout de suite, tu te laves les mains et tu enfiles une blouse blanche.»
Pas encore persuadé, apparemment, du danger qui rôde dans le cabinet du docteur Shatterton, le shérif fait le tour de ses relations.
«AIlô, monsieur FinIey ? Ici le shérif de Rockland. Que savez-vous du docteur Shatterton ?
— C'est un dingue.
— Mais encore ?
— Il a sauté du quatrième étage avec des skis sur un tas de paille.
— AIlô ? Ici le shérif de Rockland, madame Denow ? Que pensez-vous du docteur Shatterton ?
— Rien de bon, shérif... Je suis allée le voir un jour que j'avais de l'urticaire, il a voulu procéder à l'ablation d'un de mes seins. Je l'ai toujours, mais j'ai dû me débattre, je vous prie de le croire.» Pour l'heure, nuI ne se débat encore chez le docteur Shatterton. Dans le couloir qui mène à son cabinet, et tandis que l'«assistant» qu'il vient de recruter dans le pub voisin enfile une blouse blanche, il murmure :
«Ne fais pas de bruit, la mère est dans la salle d'attente, inutile de l'inquiéter.» Au nord de la ville, le shérif au téléphone, sous le regard atterré de la sœur du docteur Shatterton résume la conversation qu'il vient d'avoir avec le docteur Berger, responsable de l'asile psychiatrique : «En somme, si je comprends bien, il a été interné une première fois, à Hawaii, pour avoir opéré un militaire ; une deuxième fois en Californie, après avoir voulu remplacer le chirurgien dont il était l'assistant ; une autre fois dans l'Etat de New York pour avoir donné des consultations répétées en état d'ivresse... Et comme cela, il y en a deux pages !... Vous êtes fou aussi, docteur Berger, ou quoi ?»
Le docteur Shatterton, revêtu d'une blouse blanche coiffé d'une calotte, un tissu noué autour de son visage, s'adresse à la ravissante Odette, tandis qu'il verse de l'éther sur l'énorme tampon de coton : «Allons-y, mon petit. Ce ne sera pas long ni douloureux. Je vais vous endormir. Vous comptez à haute voix... Allez, 1... 2... 3...»
Le visage aveuglé par le coton et l'énorme main du docteur, Odette, parvenue à 10, ferme déjà les yeux.
«C'est bon, tu la déshabilles», ordonne le docteur à son assistant. Lorsque, une demi-heure plus tard, le shérif carillonne à la porte du docteur Shatterton, c'est une grande femme maigre, soucieuse et tripotant un collier de perles sur sa poitrine plate qui lui ouvre.
«Où est le docteur Shatterton, s'il vous plaît ?
— Je ne sais pas. Je suis une cliente. Il doit être avec ma fille dans son cabinet. Il va lui ouvrir un furoncle.»
Le shérif, après un bref regard à la sœur du docteur qui l'accompagne, se précipite dans le couloir : «C'est où le cabinet ? C'est quelle porte ?»
Il en ouvre une, c'est la salle d'attente ; une autre, c'est la chambre. La troisième porte ouverte, le policier reste pétrifié d'horreur : sur une table de cuisine est allongée une jeune fille ravissante, ses cheveux blonds étalés autour du visage, mais son ventre barbouillé de sang est ouvert sur vingt centimètres... Le docteur Shatterton vient de lui trancher une artère avec un enthousiasme professionnel pour le moins délirant. Lorsque l'ambulance arrivera, il sera déjà trop tard. La malheureuse Odette n'aura plus que quelques minutes à vivre.


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