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Histoires vraies
Tatouages (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 13 - 08 - 2007

Résumé de la 2e partie n Vladimir, pour se venger de son meilleur ami qui lui a pris sa femme, décide de pratiquer la magie en se servant de tatouages.
A présent, Vladimir a laissé retomber les deux jambes de son pantalon. Il se met debout et s'éloigne sans dire un mot :
— Cette histoire de sa Josiane qui est partie avec son copain Valentin, ça fait dix ans que ça le mine. C'est depuis ce temps qu'il est tombé dans la cloche... Il finira maI.
— Tu en connais parmi nous qui finissent bien ?
Quelques mois plus tard, le commissariat d'Argenteuil est alerté :
— On vient de trouver un cadavre sous le pont. C'est un homme : il a été égorgé.
Le cadavre doit être là depuis plusieurs heures, le corps est déjà raide. Il repose sur le côté, dans la position d'un fœtus. Les agents de police qui viennent avec une civière pour l'emmener, ne parviennent pas à l'allonger. Le corps roule à droite et à gauche.
— On n'arrivera pas à le mettre dans la boîte si on le laisse dans cette posture.
Mais les hommes ont beau se mettre à trois pour tirer sur les membres du cadavre, rien à faire :
— Il faut le remettre en bonne position. Pas d'autre moyen que de lui casser les genoux.
Aussitôt dit, aussitôt fait : VIadimir (car c'est lui) est ainsi remis de force à l'horizontale. Au même moment éclate un coup de tonnerre.
A la morgue, les employés remarquent ses tatouages. Ceux qu'il porte sur la poitrine et les deux visages qui ornent ses genoux : Josiane et Valentin. Mais, comme ils ignorent tout de la légende, ils ne s'attardent pas à faire des commentaires.
Le médecin légiste estime que le crime a été commis par un spécialiste qui savait manipuler un poignard et a attaqué par derrière.
Sans doute un militaire. Quelqu'un qui a eu une formation de «commando».
Mais l'enquête succincte menée sur les lieux ne parvient à aucune conclusion certaine. Ni sur la personnalité de l'assassin ni sur les mobiles :
— Une dispute entre clochards. On ne saura jamais pourquoi. Peut-être pour lui voler sa retraite de la Légion. Il venait de la toucher.
C'est ainsi que VIadimir sort de l'histoire. Mais le commissariat qui s'est occupé du crime est aussitôt sollicité pour une autre affaire.
— Un accident. Un double accident même. Un couple qui passait dans une rue. A cause de l'orage sans doute, une corniche d'immeuble s'est détachée et leur a fracassé le crâne. Ils étaient morts quand Police-secours est arrivée.
Quand les corps des deux victimes arrivent à la morgue, un des agents regarde leurs visages. Il semble perplexe :
— T'en fais une tête, Gaston, tu les connais ?
— Non, je ne les ai jamais rencontrés. Pourtant, c'est drôle, leurs têtes me disent quelque chose. Une impression de «déjà vu». Quelle journée !
— Ils sont peut-être venus au commissariat et la femme t'aura tapé dans l'œil.
— Non, pas mon genre, je n'aime pas les fausses blondes. Simplement les petites brunes bien en chair !
Soudain l'agent se frappe sur le front :
— ?a y est, j'y suis ! Je sais où j'ai vu ces visages. Enfin, plutôt des visages qui leur ressemblaient drôlement. Sur les genoux du clochard. Tu te souviens, il y avait deux tatouages. A propos, comment ils s'appellent, ces deux-là ?
— Attends, on a relevé leur identité : Valentin Derlinguer et elle... Josiane Campin.
— C'est ça, je me souviens maintenant : Josiane et Valentin. C'étaient les prénoms qu'il y avait sur les genoux du gars, sous les portraits tatoués. ?a m'avait frappé parce que ma sœur se nomme aussi Josiane et son mari Valentin, comme ces deux pauvres bougres.


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