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Kamel Bouakkaz
Le monologue dans la satire
Publié dans Info Soir le 28 - 11 - 2003

Expression C?est sur un fond comique, mais surtout satirique, que Kamel Bouakkaz, raconte dans Naoura (La roue), un monologue présenté au théâtre, l?administration publique.
Il s?agit d?une critique qui se fait sans gêne ni retenue, avec un humour recherché, stylisé. L?artiste veut, à travers son monologue, dénoncer d?une manière directe et mordante le système.
Il stigmatise avec beaucoup d?humour, et dans un langage alerte et truculent, la bureaucratie ainsi que la corruption exercée par certains occupant un poste de responsabilité.
En fait, Naoura est l?histoire d?un paysan ? un pauvre fellah ? sollicitant une aide auprès de l?administration. Chaque responsable l?envoie d?un bureau à un autre, le laisse poireauter dans tel ou tel autre service pour que, en fin de course, l?aide lui soit refusée.
Humilié et trompé, indigné et épuisé, il commet un acte qui le conduit directement en prison : il a osé gifler un responsable de l?administration.
D?emblée, Kamel Bouakkaz dénonce l?injustice et l?inégalité qui continuent de sévir au sein de l?administration ? des pratiques courantes venant pourrir son fonctionnement. Il raconte ainsi les déboires et les tristes péripéties du paysan et décrit, dans les moindres détails, sa mésaventure dans une administration qui, malpropre et corrompue, ne prête ni attention ni intérêt aux citoyens. Elle le néglige, en dépit des mots d?ordre que celle-ci ne cesse de prôner et derrière lesquels elle se cache et par lesquels elle justifie ses man?uvres et protège ses intérêts.
Pour rendre son jeu proéminent, imposant et vivant, Kamel Bouakkaz mise sur l?imitation ainsi que sur l?improvisation.
Sa façon d?imiter certains comportements et d?adopter quelques attitudes et traits de caractère, ou bien encore de parodier des situations réalistes et impayables, il n?a, à aucun moment du spectacle, cessé de déclencher l?hilarité du public. L?improvisation a donné à son spectacle un ton franc et naturel.


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