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«D'un conte à l'autre»
Sur les traces de la mémoire collective
Publié dans Info Soir le 08 - 10 - 2007

Projection n Le réalisateur, Rabiî Benmokhtar, a présenté, dimanche, à la salle Ibn Zeydoun (Riad-el-Feth), son film D'un conte à l'autre.
Entrant dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe», le film, produit pour le compte de la télévision, raconte, comme le titre l'indique, deux contes.
«C'est un film, dit le réalisateur, qui comprend deux courts-métrages, dont chacun raconte une histoire, un conte.» Et d'ajouter : «Ces deux contes sont inspirés du patrimoine oral kabyle. Il s'agit d'une adaptation libre mais gardant leur authenticité.»
Il est à souligner que les deux contes sont faits en kabyle. Une manière, selon le réalisateur, de promouvoir la culture et la langue amazighes.
Le film raconte, d'abord, la célèbre légende Ababa Aynouba (Ivava Inouva) qui a été adaptée en musique et en chanson par Idir. Le récit s'ouvre sur un village frappé par la sécheresse ; pour conjurer le mauvais sort et donc avoir les faveurs de Dieu, les villageois décident de sacrifier un mouton et de le partager avec toutes les familles. Il se trouve cependant qu'au moment du partage, le chef du village s'aperçoit qu'une part manque. Alors pour tirer cela au clair, il profère une malédiction : que le voleur soit englouti par la terre. Aussitôt dit, aussitôt le voleur est démasqué : ses jambes sont enfoncé dans la terre et il ne peut plus bouger. Ses deux fils lui construisent une maisonnée en branchages et en feuillages afin de le protéger de la pluie et des bêtes sauvages et surtout de l'ogre. Chaque jour, sa petite-fille lui apporte à manger : elle frappe à la porte en disant «Ababa Aynouba, ouvre-moi la porte.» Le grand-père rétorque aussitôt : «Fais remuer ton collier.» L'enfant s'exécute. Au son du collier, le grand-père lui ouvre la porte.
Assistant en cachette à la scène, l'ogre décide s'en prendre au grand-père, mais pour cela, il doit imiter la voix de la petite fille. Il mange du miel pour adoucir sa voix et se présente devant la porte, frappe et dit «Ababa Aynouba, ouvre-moi la porte.» Par habitude, l'homme, oubliant de dire «fait remuer ton collier», ouvre la porte. L'ogre lui saute dessus, le mange et ferme derrière lui la porte de la cabane, attendant l'arrivée de l'enfant pour la manger à son tour. La petite fille arrive comme chaque jour apporter le manger à son grand-père, en y arrivant, elle voit du sang. Elle va alerter son père qui, lui, alerte les hommes du village pour lui venir en aide. Ils mettent le feu dans la cabane et l'ogre mourut brûlé. Il ne reste de tout cela – du père, de l'ogre et de la cabane – que cendres.
Plus tard, bien des années après les évènements, un berger passe par là où l'ogre a été brûlé et tombe sur un hallier de roseaux. Il en prend un, le taille, le sculpte et en fait une flûte. Et de là, l'ogre est devenu roseau, le roseau est devenu flûte et la flûte est devenue légende – et avec Idir une belle chanson.
Le second conte met en scène les fameuses aventures de M'qidèche, ce petit homme qui, pauvre, finit, grâce à son intelligence et notamment à son esprit matois, par devenir riche en affrontant et en déjouant les maléfices d'el ghoula (l'ogresse).
«Le conte fait partie du patrimoine culturel et à ce titre il faut le perpétuer car il véhicule des valeurs», a expliqué Rabiî Benmokhtar ajoutant : « Pour moi, le conte c'est aussi des souvenirs d'enfance.» Rabiî Benmokhtar compte à son actif une série de films pour enfants qu'il a réalisée pour la télévision sous le titre Toké et Flifla et un documentaire intitulé Izahouma.
Il projette de continuer la suite de ces contes «afin, a-t-il dit, de sauvegarder le conte du terroir».


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