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Quand le destin s'acharne
Publié dans Info Soir le 06 - 02 - 2008

Dénuement n Le père a dû cesser de travailler pour se consacrer à son fils et c'est son frère cadet qui prend en charge 11 personnes avec un maigre et irrégulier salaire de maçon.
«J'avais huit ans quand mon père est décédé…», commence Ahmed Serdoune, le père du petit Mohamed. L'épreuve qu'il subit avec l'électrocution et l'amputation de son fils n'est pas la première pour lui. Les traits du visage de cet homme de 35 ans laissent penser qu'il en a vu d'autres. Originaire d'un douar de la wilaya de Tissemsilt, il a dû abandonner très tôt les bancs de l'école pour subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. 20 ans après, il est toujours journalier. En 1998, il décide avec ses frères de quitter le hameau qui les a vu naître et de tenter leur chance du côté de Chorfa, à Chlef. La raison est toute simple. «Il n'y avait plus de travail. Il fallait le chercher ailleurs», dit-il. Par travail, il entend de menues tâches effectuées par-ci, par-là, moyennant de maigres rémunérations. Père de cinq enfants (3 garçons et 2 filles), il ne pouvait pas se reposer. Au prix de mille peines, il arrive avec ses frères à construire un semblant de maison de 4 pièces qui abrite aujourd'hui 11 âmes. Tant bien que mal, ils arrivent à tirer leur épingle du jeu jusqu'à ce jour fatidique de l'Aïd el-Kébir de l'année 2006. L'électrocution de Mohamed, le deuxième de ses enfants, a réduit à néant les efforts des malheureux frères. Ahmed a dû cesser de travailler pour se consacrer exclusivement à son fils. «Depuis ce jour, je n'ai pas gagné un centime», assure-t-il. Son frère cadet met alors son maigre salaire de maçon (journalier également) à la disposition de la famille. En dépit de cette situation intenable, Ahmed n'a pas laissé tomber son fils.
Il lui rend régulièrement visite à la clinique des brûlés à Alger. Ce ne sont pourtant pas les frais qui manquent. Un taxi Alger - Chlef coûte pas moins de 5 000 DA. Sans parler des médicaments. «Heureusement que je n'ai eu à les payer qu'au début, puisque par la suite c'est la clinique qui s'en est chargée», reconnaît-il. Les tracasseries administratives et judiciaires ne sont pas pour arranger les choses (il nous apprend, au passage, que l'affaire doit être examinée mardi prochain au niveau du tribunal de sa localité). Mais comment fait-il pour tenir le coup ? «J'emprunte !», lâche-t-il. Aujourd'hui, il est à 10 millions de centimes de dettes contractées essentiellement auprès de voisins. Il y a aussi des proches lointains, qui ne sont pourtant pas mieux lotis, qui l'aident tant bien que mal.
Lorsqu'on lui a dit que les prothèses qui permettraient à son fils de retrouver un semblant de vie normale coûtaient 100 millions de centimes, il en a eu le tournis. Sans s'avouer vaincu, pour autant. Comme dernier - ou seul - recours, il a lancé un appel aux âmes charitables à travers la presse…


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