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Criminels de légende
L?étrangleur de vieilles femmes (2e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 12 - 2003

Entre le 5 octobre et le 9 novembre 1984, en, à peine, un mois, il y eut donc huit meurtres de vieilles dames dans le XVIIIe et dans des arrondissements contigus. Les journaux parlèrent d?«un tueur de vieilles dames du XVIIIe», les hommes politiques commencèrent à s'émouvoir et les forces de police se mirent à quadriller le quartier. De leur côté, les enquêteurs firent des rapprochements. Les spécialistes réalisèrent que le mode opératoire était toujours le même.
Un climat de peur envahit peu à peu la capitale, et tout particulièrement le XVIIIe arrondissement. La population se mit à protester contre l'incompétence de la police, bien que des mesures aient été prises dès le 10 novembre. Bon nombre de personnes âgées, paniquées, réclamèrent un déploiement plus efficaces des forces de l'ordre.
Pierre Touraine, directeur de la PJ, fut chargé de prendre des mesures d'urgence et dès le lendemain, le 13 novembre, on assista à un déploiement sans précédent des forces de l'ordre dans le XVIIIe : 120 gardiens des brigades d'arrondissement, 35 îlotiers, 50 CRS et 50 hommes de compagnie de district furent répartis pour surveiller ce minuscule périmètre, dans un rayon de 1 500 mètres autour de la Butte Montmartre, où était censé rôder l'assassin. De plus, l'arrondissement fut divisé en 14 secteurs, et chaque secteur fut sillonné 24h sur 24 par des patrouilles de trois policiers. Parallèlement à ces policiers en uniforme, plusieurs dizaines d'inspecteurs de la Brigade criminelle en civil quadrillaient le terrain.
Mais le directeur de la Police judiciaire fut bien forcé d'admettre qu'il n'y avait quasiment aucun indice sérieux sur lequel se baser pour faire progresser son enquête. Quelques empreintes avaient été trouvées sur les lieux des crimes, mais elles ne suffisaient pas à fournir le profil d'un suspect éventuel. La police piétinait dans ses recherches. Après quelques descentes dans les milieux «interlopes», les inspecteurs acquirent la quasi-certitude qu'ils n'avaient pas affaire à un assassin ordinaire. La police émit une hypothèse : le criminel était, sans doute, un drogué ou un malade mental.
Le XVIIIe arrondissement était en pleine psychose et une visite de Claude Estier, député de la circonscription, ne parvint pas à calmer les esprits. Le problème tout entier de la sécurité à Paris fut soulevé. Le vendredi 16 novembre, un rassemblement de personnes âgées fut organisé à la mairie du XVIIIe, sur invitation du maire. Il y avait environ 2 000 personnes, la salle était comble. Malgré les discours politiques rassurants, les protestations et les réclamations traduisaient l'affolement du public. Pendant ce temps, au commissariat du XVIIIe, c'était l'alerte rouge. Demandes de renseignements ou d'une protection rapprochée provenant de vieilles dames, patrouilles sollicitées pour donner divers conseils et informations, le climat de tension était fort. Le XVIIIe arrondissement était en état de siège. (à suivre...)


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