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«Epouse-moi chez ma tante»
Publié dans Info Soir le 30 - 03 - 2008

Contrainte n C'est ce qui explique que les habitants des bidonvilles se marient le plus souvent entre eux.
Le premier souci pour le futur couple était de trouver un endroit, autre que le gourbi de parpaing, pour célébrer le mariage.
La mère de Sarah n'a pas hésité à solliciter sa sœur qui loge dans un appartement décent d'un quartier périphérique de la ville. Cette dernière n'y a pas vu d'inconvénient. Les dizaines de personnes invitées ne se sont doutées de rien. Mais pourquoi ne pas tout avouer maintenant que le mariage est consommé ?
«Je ne veux pas prendre de risques», rétorque le jeune homme qui a une explication parfaitement fondée.
Le faire équivaudrait, selon lui, à jeter sa femme en pâture aux railleries de ses belles-sœurs et de ses voisines qui ne manqueraient pas la moindre occasion de lui rafraîchir la mémoire. «Nous vivons dans une société sans pitié», regrette-t-il. Le couple vit aujourd'hui en parfaite harmonie et le secret demeure bien gardé, la mère n'étant pas près de vendre la mèche.
Mustapha et Sarah ne sont pas seuls à vivre une telle situation. Une femme rencontrée à Sidi Abdelkader nous a affirmé qu'elle assiste régulièrement à des mariages de filles de ses voisines dans des appartements en ville. «Il est facile de déduire qu'il s'agit d'une façon de tromper les gens. Même si la famille du marié est au courant de tout, il est clair qu'elle doit cacher ça à son entourage.»
Il s'agit d'une astuce infaillible. Ou presque. Puisque, parfois, des gens malintentionnés trouvent un malin plaisir à jouer les délateurs. Notre interlocutrice se rappelle un cas particulièrement marquant survenu à Blida il y a quelques années. Une invitée ne s'est pas empêchée de souffler quelques mots à l'oreille de la mère du mari et ce fut le scandale, même si la logique du fait accompli a fini par l'emporter…
Ce stratagème constitue un «privilège» exclusif des femmes. Un homme habitant un bidonville ne peut, en aucun cas, leurrer sa belle-famille et encore moins sa femme pour des raisons évidentes. L'ex-employée d'une cellule de proximité d'une APC d'Alger nous apprend que, parfois, la mariée retourne chez elle le jour même du mariage en découvrant la triste réalité. «Je me souviens d'un cas similaire survenu au bidonville Kerrouche de Reghaïa», dit-elle. C'est ce qui explique, ajoute-t-elle, que les habitants des bidonvilles se marient, le plus souvent, entre eux. «Le taux de mariages consanguins y est particulièrement élevé, ce qui se traduit par la prolifération des maladies génétiques», ajoute la jeune femme ayant passé plusieurs années à sillonner les bidonvilles de la capitale.


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