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Leurs rêves de grandeur brisés par le manque de reconnaissance
Inventeurs algériens : ces lumières mises en veilleuse
Publié dans Info Soir le 22 - 04 - 2008

Adage n «Nul n'est prophète en son pays.» Ce proverbe prend tout son sens quand on connaît le malaise dans lequel se trouvent les inventeurs algériens.
Tu seras pilote mon fils, pour conduire des avions construits par Clément Ader en 1890. Tu seras ingénieur mon fils, pour apprendre les techniques d'exploitation des engins créés par des cerveaux étrangers. Tu seras informaticien mon fils, car l'ordinateur inventé par Konrad Zuse (qui, en 1938, conçut le premier ordinateur programmable : le Z3), qui fonctionne à l'électricité, découverte, elle, par Edison, te permettra de naviguer sur Internet grâce à la Dapra (Défense Advenced Researche Projects Agency du département de la Défense des USA) et à Tim Berners-Lee inventeur du Web.
Mais ne t'avise surtout pas à penser qu'un jour, tu inventeras ou laisseras libre cours à ton imagination créatrice, car en Algérie, faire partie de l'univers des inventeurs est un sacerdoce que le plus téméraire des hommes n'arrivera pas à porter.
Pourtant, contrairement au Dr Pierre Mailloux, psychiatre et animateur de radio au Québéc, qui – après une étude plus que douteuse – pense que l'intelligence des hommes dépend de leur appartenance raciale, l'intelligence n'a pas de frontière. Et même si elle en avait, de nombreux savants, inventeurs et innovateurs ont fait les beaux jours de notre civilisation. Des Khawarizmi père de l'algèbre et des algorithmes à l'origine de l'ordinateur, Ibn Sina précurseur dans la chirurgie ou encore Ibn Khaldoun fondateur de la sociologie moderne, pour ne citer que ceux-là, en sont les preuves incontestables.
Malheureusement, les égards dont jouissaient les savants et chercheurs d'antan ne font plus le bonheur de nos contemporains. Marginalisés, ignorés, laissés-pour-compte, les inventeurs algériens de notre époque, s'ils ne sont pas considérés comme des aliénés, ne trouvent pas d'échos auprès des instances susceptibles de valoriser ou de donner suite à leurs efforts.
Cette situation est bien illustrée par un membre de cette corporation si particulière (celle des inventeurs algériens).
Rida Berber écrit au sujet de l'inventeur algérien : «Pour mettre en pratique les inventions ou innovations, il faut souvent des fonds… et le pauvre inventeur – qui a plus l'esprit dans ses recherches que dans celui des affaires – en tentant de se frotter aux affaires finira par s'y piquer.» Effectivement, toute invention ou création nécessite un investissement financier et matériel parfois très lourd. Des moyens que les cerveaux préoccupés des inventeurs n'ont pas généralement. D'où la nécessité de l'intervention des pouvoirs publics et des établissements financiers ou du moins d'investisseurs privés.
Mais en l'absence de décisions politiques claires et d'un esprit «aventurier» chez les hommes d'affaires algériens en prenant sur eux le poids de ces inventions, toute innovation est vouée à «mourir dans l'œuf» et ce, au grand dam des concepteurs.


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