Mesure n Bonne nouvelle pour les titulaires de puces anonymes : la suspension de leurs lignes n'interviendra pas à la fin du mois en cours comme prévu. Les délais fixés pour l'identification des puces anonymes vont être prolongés, a annoncé, hier, mercredi, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour en marge du Salon professionnel d'affaires sur les technologies de l'information (Med-It 2008) organisé au Palais de la culture, à Alger. «L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) et les opérateurs de téléphonie mobile sont en concertation pour déterminer la durée de la prolongation de la date limite pour l'identification des puces anonymes», a-t-il affirmé en substance dans une déclaration à l'APS. Ainsi donc, les trois opérateurs de téléphonie mobile, qui n'ont pas cessé d'appeler à repousser l'échéance du 1er mai 2008 qui leur a été fixée unilatéralement par l'Arpt pour procéder à l'identification de tous leurs abonnés, ont fini par être entendus. Il faut dire que leur mission était quasiment impossible. Régulariser la situation de million de puces en quelques semaines seulement est loin d'être une mince affaire, en effet. Dans une récente déclaration à la presse, le président-directeur général de Mobilis, Lounès Belherrat, a d'ailleurs reconnu qu'il est impossible pour son entreprise d'être «au rendez-vous du 1er mai». Il a préconisé, au passage, la mise en place par l'Arpt de «mécanismes» obligeant tous les opérateurs, par exemple, à «suspendre toute puce quelque temps après son activation si elle n'est pas identifiée». Pour sa part, le premier responsable de Nedjma, Joseph Ged, a jugé insuffisant le délai imparti à l'identification des puces anonymes, lors de son récent passage au Forum d'El-Moudjahid. A l'occasion, il a demandé un moratoire supplémentaire de deux mois afin de pouvoir assainir définitivement la situation. De son côté, le président-directeur de Djezzy, Hassen Kabbani, a déclaré à maintes reprises que la résolution du problème des puces anonymes nécessite un travail de longue haleine. D'où la nécessité, selon lui, de prolonger les délais fixés par l'Arpt. C'est chose faite désormais…
