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Dokman
Le corps en mouvement
Publié dans Info Soir le 22 - 12 - 2003

Peinture Le Palais de la culture abrite l?exposition de l?artiste peintre Amor Driss Dokman, placée sous le thème «Ça danse partout».
S?il est facile de dire ce que représentent les peintures de l?artiste Amor Driss Dokman, il est cependant difficile, sans connaissances en la matière, de définir ce qui les compose et comment elles se disposent, c?est-à-dire la quintessence même de l??uvre picturale, sa nature et sa qualité. Car tout semble évanescent et dépassant l?intellection.
D?abord, pour parvenir à assimiler la peinture d?Amor Driss Dokman, il est clair que le visiteur doit être doté d?outils d?observation et d?analyse aigus ; ensuite, se laisser tendrement murmurer à l?oreille par cette voix aux intonations feutrées que laissent échapper ? et entendre ? ses tableaux, et laisser la fantasmagorie agir.
La première remarque que l?on peut aussitôt avancer (et ce n?est là qu?une lecture littérale) est la présence obsédante ? et récurrente ? du corps.
Un corps en mouvement constant et débordant d?énergie. Un corps libérant ses muscles, ses effluves, se libérant, s?étirant, se déployant dans l?espace qu?il occupe, y investissant toute sa vigueur et sa présence.
Présence puissante et frappante. Fracassante, même. Ce corps, nu ou presque, danse, et l?espace bouge et s?élargit ; il se met, lui aussi, en mouvement. Ce sont des peintures du mouvement.
Effectivement, chacun des personnages, individuellement ou collectivement, exécute, çà et là, diverses figures de danse d?inspiration personnelle ou bien puisées dans le répertoire classique ou local. L?artiste se livre, outre la construction esthétique et thématique du tableau, à la création chorégraphique. Ce corps, affranchi de toute contrainte, respire, laissant percevoir quelques soupçons érotiques. Certains corps présentent, en effet, des allures lascives ; l?on parle d?emblée de peintures érotiques.
L?autre remarque que l?on peut avancer concerne le personnage. Un être spécifique à son créateur. Dans les peintures de Dokman (de manière générale) l?on ne parle plus en terme de personnage, mais plutôt d?êtres.
Ses personnages sont des êtres que seul un imaginaire profond et d?une extravagance ahurissante peut concevoir et créer ainsi. Ce sont des êtres complètement transfigurés par la volonté créatrice et la fantasmagorie de l?artiste, issus d?une existence surréaliste, voire extra-humaine.
Ces êtres à l?apparence curieuse, insolite, apparaissent pour la plupart dans le style des gravures rupestres ou des représentations murales pharaoniques, représentés telles des déités.
L?on peut supputer, alors, qu?il existe chez l?artiste une obsession passionnelle pour la divinité. D?où la question : ses peintures sont-elles mythologiques ?


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