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Histoires vraies
Impudique Léda (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 31 - 05 - 2008

Résumé de la 2e partie n Vu sa pudibonderie, Louis d'Orléans a mis le feu aux Léda et Io de Corrège, sous prétexte que ces œuvres sont impies...
Rappelons que Io, prêtresse d'Héra, fut, elle aussi, aimée par Zeus et changée en génisse pour échapper à la jalousie d'Héra. Louis d'OrIéans n'appréciait pas du tout ces scènes d'amour entre humains et animaux...
Coypel n'hésite pas et récupère les morceaux épars. Il répare comme il le peut les dégâts. A moins qu'il ne charge Vanloo de cette tâche. Ou bien Boucher, ou un certain Delyens. Puis il meurt, et les deux peintures quittent clandestinement la France pour se retrouver en Allemagne, au château de Sans-Souci, fierté de Frédéric II de Prusse. Suspendues au mur du salon rococo, elles sont toujours là quand le roi philosophe meurt, en 1786.
Comme de bien entendu, Bonaparte intervient alors dans l'histoire, en 1806. Quand il arrive à Sans-Souci, il ordonne que les deux Corrège repartent pour Paris. Nos déesses sont en fort mauvais état. C'est le peintre Prudhon qui est chargé de les restaurer. Il commence par Io et répare les outrages subis par la toile ; mais elle est restituée en 1812. Les Prussiens récupèrent Léda et Io, qui retournent à Sans-Souci.
En 1830, de nouveaux bouleversements transportent les deux tableaux au musée de Berlin. Un jour, peut-être, entreprendra-t-on la restauration définitive de Léda, qui est encore noircie par la bougie de Louis d'OrIéans, et qui, repeinte, garde une expression inquiétante. On sait à peu près sûrement que la tête actuelle serait due à un certain Schleisinger.
Ce qui peut nous consoler, c'est qu'on a appris plus tard que sa compagne, Io, n'était pas du Corrège ; il s'agissait d'une copie. La vraie peinture du Corrège, sauvée du désastre, se trouve depuis longtemps à Vienne.
Hélas ! tout n'est pas rose pour les amours de Zeus. La Léda de Léonard de Vinci a été brûlée, volontairement, et à la demande de qui ? De Mme de Maintenon, la maîtresse puis l'épouse morganatique de Louis XIV ! Pourtant, dans sa jeunesse, l'ex-Mme Scarron se pinçait les joues, pour se donner l'air de rougir, quand on racontait devant elle une histoire un peu leste ! Ancienne amie de Ninon de Lenclos, elle en savait plus d'une... Une copie de ce tableau nous en garde le souvenir, dans la galerie Borghèse, à Rome.
Nous consolerons-nous avec la Léda de Michel Ange ? Pas davantage : elle aussi fut brûlée, sur l'ordre d'un certain Desnoyer, ministre de Louis XIII – le roi misogyne –, qui aurait pu trouver une autre manière de passer à la postérité... Il n'en reste aujourd'hui qu'une gravure.


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