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Au coin de la cheminée
Le lionceau et le petit tigre (1re partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 06 - 2008

Il était une fois un padidach qui avait deux filles et un garçon. Dans son jardin il avait un pommier qui, chaque année, était couvert de fruits magnifiques... Cette année-là quand vint le moment de la cueillette, il ne restait plus rien sur l'arbre, toutes les pommes avaient été mangées. Ils se demandèrent qui avait pu faire cela ?
L'année suivante, quand les fruits sont mûrs, le garçon dit à son père : «Je vais surveiller le pommier, ainsi je verrai bien qui vient manger les pommes.» Prenant son fusil et son couteau, il s'assoit au pied de l'arbre et y passe la nuit. Pendant qu'il surveille, il aperçoit, au milieu du jardin, une ombre qui s'approche.
Aussitôt il épaule son fusil et tire, mais il n'a rien touché. Il reste, là, jusqu'au matin, puis s'en retourne à la maison prendre le petit déjeuner en famille, car personne ne viendrait dérober les fruits au grand jour. Il voit alors, avec stupéfaction, que sa sœur aînée a le bras bandé, alors que la veille elle n'avait rien.
Malgré les supplications de ses parents, il décide de quitter le pays. Sa sœur cadette, âgée de 10 ou 11 ans, pleure à chaudes larmes et veut partir avec lui. Pour qu'elle ne soit plus triste, il la fait monter sur la croupe du cheval et ils se mettent en route. Jusqu'au soir, ils chevauchent sans voir ni ville ni village, car il avait pris un mauvais chemin. Enfin, à la nuit tombante, ils atteignent la lisière d'une forêt et décident de rester là jusqu'au lendemain matin. Il attache le cheval. Il essaie de faire du feu, mais il n'a pas d'allumettes. Ayant aperçu une lumière toute proche, il laisse sa sœur et part en courant chercher de quoi allumer un feu.
Il arrive à un palais de quarante et une pièces, grimpe aux fenêtres, et, comme c'est un garçon courageux, ouvre la porte et entre. Or c'était le repère de quarante et un brigands. A sa vue, ils sortent leurs couteaux et se précipitent sur lui pour le tuer.
Il s'ensuit une lutte difficile, mais le garçon se défend vaillamment et les tue tous. Maintenant, le palais lui appartient. Toutefois, avant d'aller chercher sa sœur, il doit faire disparaître les cadavres, pour qu'elle ne se doute de rien. Il sort, inspecte les alentours et voit un puits au milieu du jardin. Il soulève le couvercle et jette dedans les quarante et un brigands. Parmi eux, il y avait un Noir, à peine blessé mais qui, de peur, était comme mort, et le garçon, ne s'apercevant de rien, le jette aussi avec les autres. A chaque fois qu'un nouveau cadavre tombe dans le puits, l'autre se soulève un peu, se retrouvant ainsi sur le dessus du tas. Enfin le garçon referme le couvercle, va chercher sa sœur, son cheval, et les ramène au palais.
Il y avait des vivres et des boissons en abondance, et des richesses à profusion. Ils vivent là trois jours, cinq jours, puis ils commencent à s'ennuyer car ils sont seuls. Alors le garçon prend son fusil et part à la chasse. Pendant ce temps-là, la fille, qui est restée seule, visite les quarante et une pièces. La fenêtre de la dernière pièce s'ouvrait juste au-dessus du puits. Intriguée, elle y va, soulève le couvercle, découvre le Noir assis dedans, et en tombe follement amoureuse
— Que fais-tu ici ?
— Peux-tu me dire qui est le garçon qui habite ici ?
— C'est mon frère. Pourquoi ?
— Alors, c'est lui qui a tué les quarante brigands et les a tous jetés dans le puits, sans s'apercevoir que j'étais vivant. Va chercher des médicaments car il faut soigner ma blessure. Ils sont à tel endroit. (à suivre...)


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