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A Staouéli, la misère côtoie l'opulence
«J'habite un bidonville à Club-des-Pins»
Publié dans Info Soir le 21 - 07 - 2008

Image n Staouéli maydourche fiha zaouali, (les démunis n'ont rien à faire à Staouéli), disaient les Algérois de la coquette ville de la côte ouest.
L'idée s'est faite au fil des années, à mesure que s'y installait tout le gratin de la capitale, faisant pousser de somptueuses résidences le long de la côte. Elle s'est, à jamais, ancrée dans l'esprit des gens après le choix de la ville pour implanter la fameuse résidence d'Etat de Club-des-pins qui abrite des centaines de cadres supérieurs (ministres, officiers, P-DG…). L'évocation du nom de Staouéli fait penser aujourd'hui à Club-des-pins, au Sheraton et aux plages où l'on ne peut pénétrer sans montrer patte blanche.
En avril dernier, spontanément, la population de la ville s'est révoltée pour crier sa détresse. Le vieil adage est définitivement démenti. Staouéli est peuplée, avant tout, de zaoualia. De petites gens simples. Une population de 35 000 habitants loin d'être épargnée par les maux qui rongent la société. Il aura suffi d'une distribution inéquitable de logements – excusez le pléonasme – pour que les frustrations accumulées au fil des décennies, remontent à la surface. Une grève générale des commerçants de la ville, ponctuée d'une grève de la faim d'une dizaine de pères de famille. Les citoyens en ont marre du chômage, de la mal vie et, surtout, de l'exiguïté. Le mouvement, encadré par le Comité des citoyens de Staouéli (CCS), a été largement suivi. Pendant une demi-journée, la petite localité s'est transformée en ville morte. Tous les quartiers y ont pris part. De la «Côte» aux Abattoirs, en passant par le centre-ville et la cité HLM. L'explication au paradoxe est simple. Parallèlement à l'émergence des résidences, des terrasses de restaurants et des hôtels de luxe, les bidonvilles se sont mis, eux aussi, à proliférer.
Du côté de la cité des Abattoirs, le contraste est frappant : des taudis de zinc et de tôle sont érigés contre le mur même de la résidence d'Etat. Avec philosophie, un habitant des lieux explique, en montrant du doigt le mur qui sépare les belles villas des gourbis repoussants : «La période du terrorisme a été injuste avec les gens. Certains, elle les a envoyés au paradis, d'autres en enfer.»
Des contingents entiers de populations fuyant les exactions de groupes armés ont, en effet, trouvé refuge au pied de Club-des-Pins dans les années 1990. Les bidonvilles ne sont cependant pas habités que par les seules populations déplacées. Ils sont nombreux, les authentiques enfants de Staouéli, à être contraints par l'exiguïté à y élire domicile. La réputation de la ville n'est pas pour arranger les choses, induisant une demande accrue sur le logement – émanant souvent de pontes aux bras longs – et faisant prendre des ailes au foncier qui s'échange pour pas moins de 120 000 DA. Toute la problématique est là…


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