Le tribunal antidopage du Comité national olympique italien (Coni) a annoncé la «suspension immédiate de toute compétition» pour le cycliste Ricardo Ricco, contrôlé positif à l'EPO sur le Tour de France. Ricco avait confessé, mercredi devant le Coni, s'être dopé. Dans un communiqué, le Coni indique que son «tribunal antidopage a ordonné la suspension immédiate de toute compétition de l'athlète Ricardo Ricco», sans donner plus de précision concernant la durée de cette suspension. Ricardo Ricco avait nié deux semaines durant avant de finalement avouer sa faute mercredi devant le parquet antidopage du Coni : «Après le Giro, j'étais fatigué dans la tête et dans les jambes. Au Giro, j'étais propre, et puis le mercredi avant de partir... C'est une erreur de jeunesse», a-t-il notamment expliqué, revenant sur ses débuts dans le Tour de France pendant lequel il avait gagné deux étapes. Deux nouveaux cyclistes italiens positifs l Décidément, le Comité national olympique italien (Coni) est sur tous les fronts en ce moment. Non contente d'avoir obtenu mercredi les aveux de Riccardo Ricco, l'instance transapline a annoncé, jeudi, dans la foulée, que deux nouveaux coureurs italiens avaient été contrôlés positifs à l'EPO ces dernières semaines. Le premier n'est autre que le champion d'Italie des moins de 23 ans Giovanni Carini, pris par la patrouille lors d'une analyse effectuée le 28 juin durant les Championnats d'Italie sur route. Le second est, lui, beaucoup plus expérimenté. Agé de 32 ans, Paolo Bossoni a été contrôlé positif le 29 juin, lors de ces mêmes Championnats nationaux. Son employeur, la Lampre, a d'ailleurs annoncé, sitôt le contrôle positif révélé, la suspension de son coureur. «Dans l'attente de l'éventuelle décision de demander une contre-analyse, l'équipe a immédiatement suspendu Bossoni», a déclaré la formation italienne, avant d'indiquer qu'elle ne remplacera dimanche pas lors de la clasica San Sebastian.
