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Crise de l'écriture scénaristique
Scribe, pour y remédier
Publié dans Info Soir le 18 - 08 - 2008

Initiative n L'espace d'écriture, Scribe, s'assigne comme mission d'initier les jeunes plumes à l'écriture scénaristique.
Si l'on suit du premier au dernier épisode un feuilleton, une sit.com ou un téléfilm produit par la télévision algérienne, l'on peut constater que le dialogue laisse à désirer. Le scénario est creux et lourd.
La raison de cette carence scénaristique, c'est l'absence d'auteurs qualifiés. Cela est, en conséquence, dû à l'absence d'une école chargée d'encadrer et de former des futurs professionnels de l'écriture scénaristique et donc du paysage audiovisuel.
En attendant une école de cinéma, une belle initiative a été entreprise par Ali Mouzaoui, réalisateur, celle d'avoir créé un espace d'écriture de scénarios à Tizi-Ouzou. Son nom est Scribe. La création de cet espace est motivée par ce souci de remédier à la carence chronique dont souffre le paysage audiovisuel algérien.
Les objectifs de cet espace d'écriture consistent à prendre en charge de jeunes talents et les initier à l'écriture du scénario, c'est-à-dire leur apprendre comment imaginer et rédiger une trame narrative dramatique, celle racontée par la caméra. Cet espace d'écriture, qui est une école à prestation payante, s'organise plutôt comme un atelier d'écriture – et de formation – où «s'initient, se développent ou aboutissent des textes destinés à la production audiovisuelle» – télévision et cinéma. Ceux qui souhaitent s'exercer à l'écriture du scénario, donc à en faire une carrière, ont le choix entre les différents genres
d'écriture : fiction, documentaire, reportage… La particularité de cet espace – Scribe – c'est qu'il ne se limite pas uniquement à proposer juste une formation, mais en plus de cela, il exploite le produit. En termes clairs, lorsqu'un texte est finalisé, un texte présentant immanquablement un intérêt certain, il est systématiquement suggéré à un organe chargé de la production cinématographique ou télévisuelle, c'est-à-dire qu'il le propose à des professionnels susceptibles de le produire et le mettre à l'écran. Ainsi, Scribe se propose de contribuer à remédier à l'une des défaillances du paysage audiovisuel algérien qui connaît un marasme saisissant et même endémique. Il reste maintenant que les producteurs et notamment la télévision encouragent les jeunes plumes et permettent à Scribe de développer d'une manière durable son action et, du coup, de l'affermir.
l La télévision, un établissement public étatique ayant le monopole sur la production audiovisuelle nationale, est appelée à faire preuve de davantage de professionnalisme pour améliorer le contenu de ses produits. La question qui ne cesse de se poser est : est-ce que la télévision algérienne – dite en grande pompe «établissement public de télévision» (Eptv), une appellation venant remplacer l'ancienne «entreprise nationale de télévision» (Entv) qui, elle, a remplacé l'ancienne «radio et télévision algérienne» (R.T.A) – a-t-elle un comité de lecture constitué de professionnels ? Car vu les feuilletons proposés dans la grille de ses programmes, notamment durant la période du ramadan, il semblerait que la réponse est non. Jusque-là, aucun feuilleton n'a vraiment présenté une qualité scénaristique. L'histoire racontée se révèle invraisemblable, voire d'une incrédibilité hilarante – hormis Mawid Maâ El Kader (un feuilleton réalisé par Djafar Guacem) qui a eu, l'année dernière, un écho favorable auprès des téléspectateurs, non pas parce que le scénario était de bonne facture (il l'était quand même relativement à d'autres feuilletons comme Wahiba, Babor Edzaïr…), mais parce que la réalisation, et surtout l'aspect technique, ont carrément mis le voile sur les lacunes scénaristiques. S'ajoute, par ailleurs au problème du scénario, le jeu des acteurs qui, lui, se révèle insuffisant, voire purement et piètrement d'improvisation. Mais cela est une autre histoire.
l La télévision, un établissement public étatique ayant le monopole sur la production audiovisuelle nationale, est appelée à faire preuve de davantage de professionnalisme pour améliorer le contenu de ses produits. La question qui ne cesse de se poser est : est-ce que la télévision algérienne – dite en grande pompe «établissement public de télévision» (Eptv), une appellation venant remplacer l'ancienne «entreprise nationale de télévision» (Entv) qui, elle, a remplacé l'ancienne «radio et télévision algérienne» (R.T.A) – a-t-elle un comité de lecture constitué de professionnels ? Car vu les feuilletons proposés dans la grille de ses programmes, notamment durant la période du ramadan, il semblerait que la réponse est non. Jusque-là, aucun feuilleton n'a vraiment présenté une qualité scénaristique. L'histoire racontée se révèle invraisemblable, voire d'une incrédibilité hilarante – hormis Mawid Maâ El Kader (un feuilleton réalisé par Djafar Guacem) qui a eu, l'année dernière, un écho favorable auprès des téléspectateurs, non pas parce que le scénario était de bonne facture (il l'était quand même relativement à d'autres feuilletons comme Wahiba, Babor Edzaïr…), mais parce que la réalisation, et surtout l'aspect technique, ont carrément mis le voile sur les lacunes scénaristiques. S'ajoute, par ailleurs au problème du scénario, le jeu des acteurs qui, lui, se révèle insuffisant, voire purement et piètrement d'improvisation. Mais cela est une autre histoire.


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