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Théâtre / «Arrêt fixe»
Quand le geôlier est aussi prisonnier
Publié dans Info Soir le 24 - 08 - 2008

Scène n La générale de la pièce – un texte de M'hamed Benguettaf, mis en scène par Ivan Romeuf – a été donnée, hier, samedi, au théâtre national.
Déjà jouée, en 2007, en arabe dialectal, dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», la pièce
arrive, une seconde fois, sur les planches du théâtre, mais en
français.
Arrêt fixe est l'histoire d'un prisonnier, Abdelkader, et de Messaoud, le gardien de prison. Le premier est le prisonnier officiel du second, et le second est le gardien officiel du premier. Tous deux, et pendant trente ans, entretiennent au quotidien une relation d'amitié, mais il se trouve que ni l'un ni l'autre ne se connaissent. Ils se parlent, mais ils ne se disent pas. Ils se parlent, mais ils ne se racontent pas. Ils sont là à se fréquenter tous les jours, à jouer au jeu de dames, mais ils sont loin d'avoir une connaissance mutuelle approfondie. Ils sont, tous deux, étrangers l'un à l'autre.
Arrêt fixe est une pièce racontant deux protagonistes : l'un est prisonnier de et pour ses idées, l'autre l'est de son devoir. En somme, tous deux s'avèrent prisonniers.
Arrêt fixe est une pièce toute en tensions. Elle nous donne à voir le rapport de l'intellectuel à l'autorité, donc à l'Etat. Abdelkader fut emprisonné au lendemain de l'indépendance pour avoir crié tout haut ses idées, pour s'être opposé à l'autorité.
Arrêt fixe est une pièce toute en tension, critique et risible,
parce qu'elle interroge l'Etat, le peuple, son droit aux libertés
fondamentales.
La pièce, pour rappel, a été écrite par M'hamed Benguettaf (actuellement directeur du théâtre national) et mise en scène par Ivan Romeuf (directeur artistique du Théâtre Lenche de Marseille ainsi que de la compagnie l'Egrégore).
S'exprimant sur la pièce, Ivna Romeuf a dit : «L'auteur m'a donné le texte, et moi, je le lui rends autrement, différemment». La pièce, excepté le texte, puisque celui-ci a été repris intégralement, a été effectivement présentée différemment de la première fois, en 2007. La différence se situe à deux niveaux : la mise en scène et la scénographie. S'ajoute à cela l'interprétation. A préciser que les comédiens ont joué en langue française.
Si dans la première représentation, la pièce a été jouée sur la grande scène du théâtre et selon le modèle classique, c'est-à-dire que les comédiens avaient joué face au public, il se trouve que, dans la seconde, elle a été jouée dans la petite salle du théâtre, où le metteur en scène s'est inspiré du théâtre populaire algérien, en disposant le public autour de la scène. Le jeu a été circonscrit au sein d'un cercle à la manière d'une halqa (le cercle). L'initiative est originale.
Le deuxième point : la scénographie. Elle est palpable et renvoie, sur un plan métaphorique et symbolique, au contenu de la pièce et adhère aux mouvements scéniques et à la psychologie dramaturgique des comédiens.
Par ailleurs, si dans la première version, la pièce contenait seulement deux protagonistes, dans la seconde, en revanche, elle en comprend trois. Outre le prisonnier et le gardien, il y a un autre personnage, celui incarné par la musique qui, elle, est assurée par Mohamed Zami au oud et au gumbri. La musique se révèle manifestement partie intégrante du jeu. Elle a un rôle dans la pièce, celui de ponctuer l'action théâtrale. Elle lui donne un sens et lui confère même un caractère.
La pièce revêt alors une
seconde nature, une deuxième
psychologie.
Enfin, le jeu des comédiens (Mourad Oudjit dans le rôle de Abdelkader et Haïder Benhoucine dans celui de Messaoud) était franc, souple et dynamique. Les deux comédiens se sont distingués d'une performance scénique certaine et, du coup, convaincante. Leur attitude scénique a honoré le texte théâtral.
l Pour rappel, la pièce, Arrêt fixe, a été montée en langue française dans le cadre d'un travail résultant d'un accord d'échange d'une durée de trois ans entre le théâtre national et le théâtre lenche dans le domaine de la formation et de la production.
Ainsi, le théâtre national algérien (TNA) se produira en octobre prochain à Marseille au théâtre Lenche comme celui-ci est programmé, en 2009, pour une tournée en Algérie.
Par ailleurs, le TNA donnera des lectures de textes. Des stages de formation concernant le volet de la mise en scène et celui de l'actorat sont aussi prévus à cet effet, comme il est également prévu d'autres stages, ceux relatifs à l'aspect technique : son, lumière…
Il est également stipulé que le théâtre Lenche partage son expérience avec le Théâtre national algérien dans le domaine du management culturel, c'est-à-dire comment gérer un établissement de théâtre.
Yacine Idjer
l Pour rappel, la pièce, Arrêt fixe, a été montée en langue française dans le cadre d'un travail résultant d'un accord d'échange d'une durée de trois ans entre le théâtre national et le théâtre lenche dans le domaine de la formation et de la production.
Ainsi, le théâtre national algérien (TNA) se produira en octobre prochain à Marseille au théâtre Lenche comme celui-ci est programmé, en 2009, pour une tournée en Algérie.
Par ailleurs, le TNA donnera des lectures de textes. Des stages de formation concernant le volet de la mise en scène et celui de l'actorat sont aussi prévus à cet effet, comme il est également prévu d'autres stages, ceux relatifs à l'aspect technique : son, lumière…
Il est également stipulé que le théâtre Lenche partage son expérience avec le Théâtre national algérien dans le domaine du management culturel, c'est-à-dire comment gérer un établissement de théâtre.


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