Ramadan - Solidarité Quelque 1,5 million de «couffins du ramadan» seront distribués cette année pour venir en aide aux plus nécessiteux, avec un budget de 3 milliards de dinars. La wilaya d'Alger, à elle seule, a bénéficié de plus de 249 millions. Cette enveloppe est destinée à financer les actions de solidarité durant tout le mois de ramadan, selon le comité local de solidarité. Un dispositif complet, a-t-il indiqué, a été mis en place à cette occasion. Quelque 80 645 nécessiteux sont concernés par cette dotation financière. Les repas chauds prévus à cet effet seront servis à travers 108 restaurants d'une capacité de 49 000 repas par jour. Ces actions de solidarité se feront aussi sous forme de kits alimentaires. Environ 19 300 couffins seront distribués agrémentés d'une aide financière allant de 2 à 5 000 DA. FLN - Pouvoir d'achat Les militants du Front de libération nationale (FLN) ont appelé, au cours des travaux de l'université d'été du parti, à la poursuite de la politique de soutien du pouvoir d'achat et du dialogue entre les partenaires sociaux. Les participants se sont, toutefois, félicités lors de ces travaux ouverts dimanche dernier à l'université Saâd-Dahlab de Blida, de l'augmentation des salaires, de la signature du pacte social et économique ainsi que de l'élaboration de la loi du moudjahid et du chahid. Le SG du FLN a mis l'accent sur le développement de l'université algérienne dont les effectifs ont atteint, selon lui, 1 200 000 étudiants. Il a indiqué que cette évolution reflète les efforts colossaux consentis par l'Etat pour développer ce secteur sensible appelé à former l'élite de demain. Boulangers - Tarifs du pain Les boulangers montent au créneau pour manifester leur mécontentement quant au prix du pain vendu à 8,5 DA la baguette. Maâmar Hantour, président du comité national des boulangers algériens, estime que le prix de revient de la baguette est en réalité de 12 DA. «Lorsqu'il s'agit d'un produit de qualité les Algériens n'hésitent pas à acheter même à 25 DA la baguette», argumente-t-il. Et pour preuve, il cite l'exemple de la galette et des pains spéciaux ou les pains étrangers (syrien, égyptien...). «Tous les ingrédients utilisés pour la fabrication du pain ont été augmentés», justifie M. Hantour. Ces augmentations ont, selon lui, poussé quelque 5 000 boulangers à baisser rideau depuis 2003. Ces contraintes encouragent, poursuit-il, les professionnels qui veulent s'en sortir, à recourir à des ruses pour éviter de travailler à perte. Il évoque, notamment, le recours à la triche sur le poids de la baguette ou la vente en gros du pain à des gens qui l'écoulent sur la voie publique.