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Au coin de la cheminée
La sorcière d'Iril-Azereg (8e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 10 - 2008

Résumé de la 7e partie n La sorcière d'Iril-Azereg raconte son enfance et la mort de ses parents.
Il y avait un petit jardin d'orangers, entouré de hautes murailles avec une seule porte, mais, du haut des terrasses, je pouvais, voilée, regarder la mer infinie, sillonnée de voiles blanches et respirer la brise du large. Personne n'entrait jamais dans la maison, sauf le commandant et une vieille gitane qui me surveillait, me donnait à manger, me soignait, obéissant du reste à tous mes caprices.
«Le spahi qui m'avait guidée, agent dévoué à mon maître, revint bien quelquefois, mais jamais il ne me revit ni m'adressa la parole : il causait seulement avec la vieille gitane, lui communiquant des ordres.
«Le commandant venait me trouver chaque jour, et restait avec moi deux ou trois heures ; il me faisait causer, me couvrant de bijoux, apportant sans cesse de nouveaux cadeaux et de nouvelles friandises : jamais il ne m'adressa un mot de français, car il parlait admirablement l'arabe et le kabyle.
Il voulut m'instruire dans la première de ces langues et, grâce à mes dispositions naturelles, je devins en deux ans une véritable savante. Il m'apporta alors des livres arabes, où se trouvaient de merveilleuses histoires, et la vieille gitane m'enseigna l'art mystérieux de la magie, que pratique son peuple.
«J'étais devenue belle et blanche, mon miroir me le disait assez : le commandant fit alors de moi sa maîtresse et il paraissait m'aimer.
«Je menais une vie oisive, dormant presque tout le jour, me nourrissant de gâteaux ou de fruits, me promenant la nuit sur les terrasses ou dans le jardin. Je me trouvais, en résumé, très heureuse, n'ayant aucun désir, tous mes caprices étant lois pour ceux qui m'entouraient et s'étudiaient à les satisfaire à l'avance.
«Le commandant m'apprit qu'il était marié à une dame française déjà vieille et que la loi chrétienne défendait d'avoir plusieurs femmes : c'est pour cela qu'il me cachait à tous les yeux. Pendant les courts instants qu'il passait auprès de moi, il lui échappait souvent, dans son ivresse, un mot français dont j'ignorais le sens, mais qui me semblait doux à dire :
«Je t'aime !»
«Je voulus un jour savoir ce que signifiait ce mot : il m'apprit qu'il exprimait la tendresse qu'il ressentait pour moi.
Il m'invita bien des fois à le prononcer pour lui ; j'ai toujours refusé ; je le gardais pour le dire à l'élu de mon cœur et tu sais que je m'en suis souvenue, pour te le répéter.
«Un jour, le commandant vint ; sa figure basanée était plus rouge qu'à l'ordinaire ; il était agité et se plaignait d'un grand mal de tête et de souffrir beaucoup. Néanmoins, il me témoigna, comme d'habitude, son amour. Je sommeillais, car il faisait chaud et c'était le moment de la sieste. A mon réveil, le commandant dormait toujours et je m'aperçus tout à coup qu'il ne respirait plus. Je poussai un cri en me levant brusquement. Il était mort. Mes cris firent accourir la gitane : après avoir vu ce dont il s'agissait, elle ferma la porte, me disant qu'elle allait chercher du secours et me laissa seule avec le cadavre. (à suivre...)


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