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Au coin de la cheminée
La peur (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 21 - 10 - 2008

Résumé de la 2e partie n Pendant sa chasse du sanglier «marabout», le narrateur est poursuivi par une bête bien décidée à l'avoir par traîtrise...
Mais, j'y suis, pensai-je ; ce n'est pas un fauve, ce n'est point la course nette et trottinante d'un sanglier, le pas de velours d'une panthère, c'est le glissement d'un serpent. Mais quel serpent ! Il doit être énorme, pour faire un bruit pareil, car les reptiles, même de forte taille, rampent sans froisser un brin de mousse. Est-ce un de ces monstres que jadis l'Afrique vomissait de ses flancs ? Un python ? Le boa de Régulus ?
Je devenais fou ! Je me rappelais que les Kabyles disaient aux veillées, avoir connu des gens qui avaient rencontré de ces monstres. Où ? on ne savait trop. Ils ne les avaient pas vus eux-mêmes, mais c'était une histoire vraie, affirmée par des gens dignes de foi ! Ces balivernes tournaient dans ma cervelle et y prenaient corps. Néanmoins, secouant ma torpeur lâche, encouragé par la clarté relative de la lisière de la forêt, je fis, essayant de me raisonner, quelques pas encore. La bête fit de même, sur mes talons. Une bouffée de chaleur me monta à la tête, en même temps que mes dents claquaient, que mes reins se raidissaient sous un frisson d'angoisse. Je pivotai automatiquement, les doigts brisés à force de serrer mes armes ; je regardai d'abord à hauteur d'homme, sans rien voir, puis, ce que je n'avais encore osé faire, ni songé à faire, j'abaissai mes regards vers la terre... Horreur !
La bête était là !..
D'un brun livide, son corps gisait immobile dans les herbes brûlées ; je distinguais les contours cylindriques de ses anneaux, sans apercevoir pourtant la tête : Elle était de la grosseur de la cuisse, longue, longue, se perdant dans une touffe de cystes... Voilà l'ennemi !... Jetant mon fusil, d'un bond fou, sautant en hauteur pour éviter la gueule cachée du monstre, je me ruai sur le corps... Ma lame, tenue à deux mains, entra dans un objet mou, flasque et comme rugueux ; le coup fut tel que le manche suivit le fer... D'un autre bond énorme, je me retournai pour m'enfuir, laissant mon couteau perdu dans la blessure.
Non, je vivrais mille années que je n'oublierais jamais la sensation horrible qui suivit. Enlacé par un repli, qui m'étreignit les reins et le ventre, je fus rudement jeté en arrière. Rien ne saurait rendre l'épouvantable peur qui me saisit en cet instant si court que dura ma chute. Ma tête porta sur un roc aigu et je m'évanouis : pourtant, idée atroce ! j'eus le temps de songer : «Je suis sans défense, la bête est là ! elle va m'enlacer de ses replis visqueux, m'engloutir, me digérer demi-vivant !...
Quand je m'éveillai, la tête endolorie du choc reçu, il faisait petit jour. Surpris d'être encore de ce monde, je regardai peureusement derrière moi : ma longue ceinture de laine rouge, presque toute déroulée, gisait, percée de part en part par mon couteau, entré jusqu'à disparaître dans la terre dure. C'était là la bête monstrueuse qui m'épiait, qui m'avait suivi, glissant sur l'herbe, puis m'avait jeté à terre, lorsque, fixée au sol par l'arme, elle m'avait retenu dans ma course insensée, par ses derniers enroulements C'est égal, j'ai eu trop peur ! On ne m'y reprendra plus Vive le grand soleil et méfions-nous des sangliers marabouts


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