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Bidonvilles : un casse-tête insoluble ?
Publié dans Info Soir le 10 - 12 - 2008

Préjudice n Les villes de plusieurs régions du pays, surtout celle du Nord où se concentre la majeure partie de la population, présentent un visage hideux.
Ce n'est pas seulement en raison des amas d'ordures qui s'entassent ici et là et d'une architecture inadéquate, mais aussi à cause d'un tout autre phénomène qui caractérise l'espace urbanistique algérien. Les bidonvilles ou l'habitat précaire menacent sérieusement l'environnement de nos villes et à plus forte raison le cadre de vie et la santé de millions de citoyens. Selon des chiffres officiels, plus de 500 000 bidonvilles ont été recensés à travers le territoire national et plus de trois millions de personnes y habitent. Ils sont localisés souvent aux alentours, mais parfois à l'intérieur, des grandes villes du nord du pays à l'instar de la capitale qui a 40 000 de ces bas-fonds.
Des chiffres alarmants qui contrastent incontestablement avec le développement enregistré par le pays dans le domaine du logement. Pauvreté, pollution, propagation de maladies contagieuses et mortelles, déperdition scolaire, consommation et vente de stupéfiants, prostitution et banalisation de la violence, sont le lot quotidien de ces habitants qui vivent en marge de la société. Toutes les normes et les réglementations urbanistiques sont transgressées. Les pouvoirs publics laissaient faire et le décor qui suit la naissance d'un bidonville est lamentable. Les citoyens, fuyant la pauvreté des zones rurales pour certains et l'insécurité pour d'autres, ont édifié des ghettos de misère face aux grands buildings qui montent au ciel.
Dans certaines localités du pays, les élus locaux, impuissants face à la prolifération effrénée de l'habitat précaire et incapables de satisfaire la demande accrue en matière de logements, assurent l'alimentation en eau potable et en électricité aux occupants des bidonvilles situés sur le territoire de leur commune. En effet, les conditions dans lesquelles survivent ces millions de citoyens sont loin d'être décentes et sans commodité aucune. Les baraques de fortune qui servent d'habitations, construites à la va-vite avec un toit en tôle ondulée et les murs en roseau, ne résistent même pas à un léger souffle de vent.
Le risque d'anéantissement par une éventuelle tempête surtout en ces périodes de grandes intempéries, menace quotidiennement la vie de ces personnes.
Cependant, les tentatives d'éradication de ce genre d'habitat qui pullule dans nos villes, menées par les autorités n'ont pas donné les résultats escomptés. Les familles, relogées à la faveur des programmes de logements, vendent leurs bidonvilles à d'autres en attente. Selon des indiscrétions, un bidonville coûte jusqu'à 150 000 DA.
D'où l'impossibilité d'éradiquer ce phénomène puisque des candidats potentiels demeurent toujours à la recherche d'un abri quelconque. Toutefois, 29 545 logements sont prévus dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire.


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