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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (42e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 12 - 2008

Résumé de la 41e partie n A son procès, le docteur Sanders se fait signifier qu'il a donné la mort à une de ses patientes. Euthanasie ou pas, il encourt la peine de mort.
Si le mot, euthanasie, a d'abord signifié aider une personne, en fin de vie, à mourir paisiblement, il va prendre, au début du XXe siècle, un sens nouveau : il ne s'agit pas seulement d'adoucir les derniers moments de la vie du malade incurable, mais aussi provoquer volontairement cette mort. c'est ce sens qui domine aujourd'hui. Pour alléger les souffrances du malade, des médecins, en accord avec le malade ou sa famille, décident d'arrêter les soins : on débranche les tuyaux qui aident à respirer ou on injecte un liquide ou, comme dans le cas du docteur Sanders, on injecte de l'air dans le sang. Mais ce moyen, pourtant pratiquée par de nombreux médecins dans le monde, est interdite dans la plupart des pays du monde. Les raisons en sont religieuses et morales, puisque les adversaires de l'euthanasie soutiennent que Dieu est Le Seul Maître de la vie, Lui Seul peut l'ôter.
Aux Etats-Unis, le Parlement de l'Ohio, a adopté, en 1906, un texte de loi stipulant que «toute personne atteinte d'une maladie incurable, accompagnée de grandes douleurs, peut demander la réunion d'une commission, composée d'au moins de quatre personnes, qui statuera sur l'opportunité de mettre fin à cette vie douloureuse.» Mais ce texte, a été rejeté par la juridiction supérieure, ce qui fait que l'euthanasie est interdite. Elle est même assimilée au meurtre, ce qui expose ceux qui la pratiquent à de lourdes peines, voire à la peine de mort. Dans l'affaire Borotto, le docteur Sanders encourt réellement cette peine et il en est conscient. En fait, ses avocats attireront l'attention sur ce qui a alerté l'administration de l'hôpital où il travaille : la fiche de la patiente. l'heure du décès coïncide exactement avec celui de la piqûre. Or, le médecin aurait pu changer les deux heures et on ne se serait aperçu de rien, mais il a fallu qu'il les note scrupuleusement.
Tout le monde sait que le docteur Sanders n'est pas le premier médecin américain à pratiquer l'euthanasie, mais ces médecins agissent avec la plus grande prudence : les Etats-Unis, comme la plupart des pays du monde, interdisent l'euthanasie, considérée comme contraire au droit de vie et donc passible, quand elle est reconnue, d'une lourde peine, c'est-à-dire, la peine de mort.
— Pourquoi avez-vous noté l'heure de la piqûre ? lui demande le shérif O'Brien, qui mène l'enquête.
— Parce que c'est le règlement.
— Le règlement vous oblige aussi à indiquer la nature du produit que vous avez injecté à la malade. Or, vous n'avez rien mis, dans la case correspondant.
— Parce qu'il n'y avait rien à mettre, je vous l'ai dit, j'ai injecté de l'air à la malade.
— Oui, un air qui lui a été fatal !
Et le médecin répondra à chaque fois qu'on l'interrogera sur les mobiles de son acte :
— Euthanasie !
— vous reconnaissez que c'est un meurtre ?
— mon seul but était de mettre fin aux souffrances de la pauvre femme. C'était pour moi un devoir moral ! (à suivre...)


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