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Bien que fréquente et invalidante
Urticaire chronique : une maladie mal connue en Algérie
Publié dans Info Soir le 18 - 01 - 2009

Constat n Au niveau de tous les pays du Maghreb il y a absence totale de statistiques à propos de l'incidence ou de la prévalence de cette pathologie.
L'urticaire est une maladie de la peau au diagnostic complexe. Selon le Pr. Habib Douagui, président de la société maghrébine d'allergologie, et chef de service de pneumo-allergologie au CHU de Béni –Messous, on parle d'urticaire chronique dès lors qu'il s'agit de persistance des lésions au-delà de six semaines (on ne parle pas d'urticaire chronique avant l'apparition des lésions, c'est-à-dire moins de 6 semaines).
Selon cet expert, ce n'est qu'au moment de l'apparition des lésions que les médecins peuvent établir le diagnostic et commencer la grande «armada» des examens paracliniques lesquels peuvent s'avérer complexes. Il est utile de signaler que les urticaires se caractérisent par leur permanence.
D'autre part, il est bon de savoir qu'au niveau de tous les pays du Maghreb il y a absence totale de statistiques sur l'incidence ou la prévalence de nombre de pathologies, y compris les urticaires chroniques. C'est pour cette raison que le professeur, qui s'exprimait lors de la Conférence nationale de Consensus sur le diagnostic, le traitement et la prévention des urticaires chroniques, organisée les 14 et 15 janvier à l'Aurassi, a suggéré à ses collègues de sortir avec des recommandations allant dans le sens de la mise en place d'enquêtes épidémiologiques à l'effet de connaître l'ampleur du problème posé par ces urticaires chroniques. Selon Douagui, de 15 à 20% de la population mondiale connaît, au moins une fois dans sa vie, une urticaire chronique.
Le traitement des urticaires chroniques consiste en tout premier lieu, selon les spécialistes, à éviter, voire supprimer les facteurs déclencheurs et à appliquer une thérapie médicamenteuse de soutien, en général des antihistaminiques à doses suffisamment élevées. Le professeur a interpellé les pouvoirs publics, notamment le ministère de tutelle, sur la nécessité d'effectuer des études locales sur cette maladie.
Cette nécessité se fait de plus en plus urgente, car à la lumière de récentes études, que le professeur a supervisées lui-même et qui ont porté sur les malades allergiques aux guêpes et les abeilles, il a été dénombré quelque 110 cas. Parmi ces cas, seulement deux malades sont allergiques aux guêpes alors que les autres cas le sont aux abeilles. Or, ce cas de figure est totalement différent de ce qui se passe ailleurs dans le monde, notamment en France, où la majorité des malades sont allergiques à la guêpe. Cela démontre si besoin est que l'environnement local doit impérativement être pris en considération, a affirmé le Pr. Douagui qui a mis l'accent sur la nécessité pour les spécialistes algériens de disposer d'indicateurs de santé afin qu'ils sachent mieux où aller dans le problème du diagnostic et du traitement de ces pathologies. Selon le professeur, la durée moyenne des urticaires chroniques est de 3 à 5 ans.
En revanche, si la maladie dure au-delà de 6 mois, elle sera encore présente, 10 ans plus tard, dans 40% des cas et, en 20 ans, elle sera présente dans 20% des cas, a ajouté le Pr. Douagui. «C'est une maladie chronique qui va venir vraiment perturber la qualité de vie du malade», a-t-il souligné tout en précisant que le diagnostic des urticaires chroniques est le plus difficile dans le domaine de l'allergologie.


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