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Routes en Algérie
Un délabrement lourd de conséquences
Publié dans Info Soir le 27 - 01 - 2009

Conséquence n L'état de plus en plus déplorable de nos routes a fait que l'Etat se retrouve dans une situation de manque à gagner du fait des nombreux ratages dont font l'objet les axes routiers du pays.
À chaque opération de revêtement des routes, la problématique de la qualité des matériaux utilisés et la qualité des ouvrages réalisés est immédiatement remise en question au bout de quelques années seulement d'utilisation. Les travaux de rafistolage pratiqués sur nos routes n'ont, semble-t-il pas – et c'est là où le bât blesse – interpellé les pouvoirs publics qui semblent s'être murés dans un mutisme complice.
D'aucuns s'interrogent, en effet, sur ce que font les institutions de l'Etat, notamment celles qui sont en charge de ce segment qu'est la réalisation des axes routiers, face aux nombreuses incohérences qui caractérisent nos routes ? Les gens se demandent même s'il y a une autorité, quand ils sont sur une route et qu'ils sont appelés à slalomer ou encore faire preuve d'une grande agilité pour s'épargner les innombrables nids de poule qui la traversent… Il faut raffermir l'autorité de l'Etat, soutiennent certaines voix pour qui la voie publique constitue un domaine par excellence où doit s'exercer cette autorité.
«La route est un investissement très coûteux : on ne peut, par conséquent, venir dans l'impunité faire une traversée et ne pas la remettre en l'état, ou le faire d'une manière anarchique dans le meilleur des cas», déplore un responsable du ministère des Travaux publics.
Qui doit-on incriminer, dans ce cas ? Difficile de répondre. D'autres, loin de faire le procès des responsables et des entrepreneurs, n'hésitent pas à pointer du doigt une autre catégorie : celle des particuliers qui procèdent à des branchements illicites à partir de la voie publique.
Et devant le mutisme des riverains qui ne se sentent pas interpellés par ces dépassements, la situation s'aggrave davantage. Généralement, ces citoyens indélicats agissent les jours de fête, les week-ends ou durant les jours de congé.
A ce moment-là, l'administration est bien évidemment «absente» et c'est aux riverains de prendre son relais.
Il est très important que les quartiers et hameaux jouxtant les axes objets d'interventions illicites se manifestent et portent ces dépassements à la connaissance des collectivités qui disposent à tout moment de cellules permanentes prêtes à intervenir pour peu que les citoyens se manifestent. Il est utile de rappeler, ici, que les collectivités, selon certains responsables, ne disposeraient actuellement pas des moyens coercitifs à même de leur permettre d'agir efficacement contre ce genre de pratiques. Le cadre juridique, lui, existe. Le code pénal prévoit des sanctions pour réprimer ce genre de dépassements.


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