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Histoires vraies
L'homme au cœur de fer (2e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 03 - 2009

Résumé de la 1re partie n Les deux jeunes parachutistes ont pour mission d'abattre Heydrich, le numéro trois du régime nazi…
Il (Heydrich) a également de nombreuses bonnes fortunes féminines. Il faut dire qu'il a tout pour plaire avec son physique typiquement germanique : une haute stature, les cheveux blonds, les yeux bleu clair, un visage fin et racé aux lèvres minces. C'est d'ailleurs l'une de ses aventures amoureuses qui est fatale à sa carrière militaire. Il a une liaison avec une jeune femme de l'aristocratie, mais il refuse de l'épouser et le père de sa maîtresse, un officier supérieur des arsenaux de Hambourg, obtient son renvoi de l'armée. Heydrich en gardera une haine pour l'aristocratie et une méfiance instinctive vis-à-vis de l'armée régulière.
Nous sommes alors en 1932. Il est sans ressources ni activité et il se lance dans la politique. Tout naturellement, il se dirige vers le Parti national-socialiste et y fait une rencontre qui va être décisive pour lui. Il s'agit d'un petit homme au visage rond et aux yeux impassibles derrière ses lunettes cerclées de fer, un vétérinaire raté, mais qui se révèle un génie de l'organisation policière, Heinrich Himmler. En cette année 1932, Hitler l'a mis à la tête des SS, qui sont alors une organisation chargée d'espionner les membres du parti nazi.
Himmler éprouve tout de suite une vive sympathie pour Heydrich, en qui il discerne des dispositions exceptionnelles. Il en fait son adjoint et celui-ci va le suivre dans sa vertigineuse ascension. En 1936, trois ans après l'arrivée de Hitler au pouvoir, Himmler est nommé chef de toutes les polices du Reich et Heydrich est placé à la tête de l'une des branches les plus actives des services policiers : la Gestapo.
Grâce à ses soins, la Gestapo acquiert une importance considérable. Elle déploie ses activités non seulement contre les ennemis de l'Allemagne, mais contre les Allemands eux-mêmes. Personne n'est à l'abri de sa surveillance et de ses interventions brutales et surtout pas l'armée du Reich, sur laquelle Heydrich prend une éclatante revanche. A la tête de cette organisation au pouvoir illimité, Heydrich devient, après Hitler et Himmler, le personnage le plus puissant d'Allemagne. En septembre 1941, le Führer le nomme gouverneur de la Tchécoslovaquie occupée, fonction qu'il exerce sans perdre ses autres attributions. Arrivé à Prague, Heydrich applique son programme de gouvernement qui tient en un seul mot : la terreur. Tel est l'homme que Jan Kubis et Josef Gabchik ont pour mission d'abattre.
Bien entendu un projet de cette importance ne s'improvise pas. Au moment où les deux Tchécoslovaques débarquent aux environs de Prague, tout un travail préparatoire a été effectué par d'autres résistants, soit parachutés d'Angleterre comme eux, soit faisant partie des réseaux intérieurs. Leur tâche n'a pas été facile dans ce pays administré par le maître de la Gestapo. Beaucoup ont été pris, sont tombés les armes la main ou ont été obligés de se suicider. Ceux qui n'ont pas pu le faire ont été arrêtés et torturés et certains ont parlé, ce qui a entraîné d'autres arrestations.
Ce 27 mai 1942, le plan d'action est au point. Normalement il était prévu d'agir un peu plus tard, la date a été avancée, car le bruit courait que Heydrich allait recevoir une nouvelle affectation. Le Führer voulait l'envoyer en France afin d'écraser la résistance de ce pays.
Différents projets ont été étudiés. Finalement, il a été décidé de commettre l'attentat sur le trajet que Heydrich emprunte chaque matin pour se rendre à son travail. (à suivre...)


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