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Histoires vraies
L'homme au cœur de fer (5e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 03 - 2009

Résumé de la 4e partie n Heydrich décède, les représailles se déchaînent. Jan Kubis et Josef Gabchik se réfugient dans une église à Prague…
En attendant, la répression continue de plus belle et, même, elle s'intensifie. Dans les rues de Prague et dans toutes les villes de Tchécoslovaquie, les affiches rouges annonçant des exécutions capitales se multiplient. Le 10 juin, Karl Hermann Frank, le successeur de Heydrich, annonce que si, dans huit jours, le 18 juin, les assassins de l'ancien maître de la Tchécoslovaquie n'ont pas été retrouvés, le pays connaîtra un bain de sang.
Dans la population, la menace a un effet inverse à celui escompté. Elle soude les gens contre l'occupant, elle renforce le patriotisme dans tous les foyers. Malheureusement, il suffit d'une exception sur des millions d'individus, il suffit d'un traître pour faire tout basculer.
Karel Curda fait, lui aussi, partie de l'Armée libre tchécoslovaque. Lui aussi s'est réfugié en France, puis en Angleterre, après l'invasion de son pays ; lui aussi a été chargé d'une mission et parachuté aux environs de Prague. Seulement, ses chefs ont négligé un détail : sa mère est d'origine allemande. Après avoir exécuté convenablement sa mission, qui consistait à faire sauter un dépôt de matériel, Karel Curda s'est réfugié chez elle. Or elle ne partage pas du tout ses sentiments, et, jour après jour, tandis que la répression se déchaîne, elle s'emploie à le convaincre.
— Tu vois tous ces malheureux qui sont fusillés à cause de tes amis ? Et tu as entendu ce qu'a dit le successeur de Heydrich ? Si on ne les a pas retrouvés le 18 juin, ce sera un bain de sang. Tu dois les dénoncer !
Karel Curda n'a jamais eu des convictions bien solides, c'est un caractère faible. Il se laisse convaincre. Dans un premier temps, il se décide pour une demi-mesure. Il envoie une lettre anonyme à la police de son quartier :
«Arrêtez les recherches contre ceux qui ont commis l'attentat contre Heydrich. Arrêtez les assassinats de gens innocents, car les coupables sont Gabchik et Kubis.»
C'est tout ce qu'il dit. Il ne donne pas le lieu de leur cachette, que d'ailleurs il ne connaît pas. Seulement, son initiative ne donne aucun résultat. Les policiers ne transmettent pas sa lettre aux Allemands. Il n'y a pas que des patriotes parmi eux, mais ceux à qui il s'était adressé en font partie. Alors Karel Curda, qui a moralement déjà franchi le pas, le franchit réellement. Il se présente au château de Prague. Et la phrase qu'il prononce au factionnaire lui ouvre immédiatement les portes du bureau de Karl Hermann Frank :
— Je viens dénoncer les assassins de Heydrich.
Au chef des autorités d'occupation, Curda dit tout ce qu'il sait, principalement le nom des contacts qu'il a dans le pays : des familles pragoises, en apparence tout ce qu'il y a de paisible, qui l'ont caché au moment de sa mission. Immédiatement, la terrible machine de la Gestapo se met en marche. Des arrestations sont opérées séance tenante. Certains ont le temps de se suicider, mais pas tous. Ceux-là sont abominablement torturés et certains d'entre eux parlent. C'est ainsi que les Allemands apprennent la cachette de l'église Saints-Cyrille-et-Méthode. Le dernier acte va commencer. (à suivre...)


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