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Histoires vraies
L'homme au cœur de fer (3e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2009

Résumé de la 2e partie n Il a été décidé de commettre l'attentat sur le trajet que Heydrich emprunte chaque matin pour se rendre à son travail.
Chaque jour, aux environs de 9 heures, il quitte son domicile, dans la banlieue résidentielle de Liben, pour se rendre au château de Prague, siège de son gouvernement. Depuis le début du mois, il est à bord d'une Mercedes gris vert décapotée.
Quelquefois il a des gardes du corps, quelquefois il est seul avec le chauffeur. Cette absence de précautions peut paraître surprenante, mais elle tient sans doute au caractère de Heydrich. Le nazi fanatique qu'il est a trop tendance à considérer les nations occupées comme des peuples dégénérés pour se croire vraiment menacé. N'appelle-t-il pas la population qu'il a sous ses ordres la «vermine tchèque» ? En tout cas, cet orgueil est un atout inespéré pour les résistants.
Dès qu'ils ont mis pied à terre, Jan Kubis et Josef Gabchik retirent leurs uniformes et les dissimulent de leur mieux, en même temps que leurs parachutes. En dessous ils sont vêtus de bleus de travail qui les font ressembler à de banals ouvriers. De leurs imposants sacs, ils sortent aussi une bicyclette démontée qu'ils remettent rapidement en état de fonctionnement et deux musettes qu'ils placent sur leur épaule, après y avoir mis leurs armes. Qui pourrait se douter qu'ils dissimulent tout un arsenal ? Ils ont l'air de Pragois inoffensifs se rendant à leur travail.
Pédalant avec énergie, ils gagnent l'endroit prévu, un tournant sur la route de Liben. Ils savent qu'ils vont y rencontrer d'autres résistants. L'un d'eux, posté un peu plus haut, doit les prévenir de l'arrivée de la voiture en leur faisant un signal avec un miroir. Une jeune fille blonde doit également passer devant eux, sur la banquette arrière d'une voiture de couleur bleue. Si elle porte un chapeau, cela voudra dire que Heydrich est accompagné de gardes du corps, si elle est tête nue, cela signifiera qu'il est seul. Jan Kubis et Josef Gabchik arrivent à leur poste aux alentours de 8 heures et demie. Un peu avant 9 heures, ils voient un autre ouvrier en bleu de travail et à bicyclette mettre pied à terre un peu plus loin. De l'endroit où il est, sur une hauteur, il domine les lieux. C'est lui qui enverra le signal avec le miroir. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre.
Les minutes passent et même une heure tout entière s'écoule. A 10 heures, le chef de la Gestapo n'est toujours pas là. Qu'est-ce que cela signifie ? L'attentat aurait-il été découvert ? Les deux Tchécoslovaques ne se posent pas longtemps la question. A ce moment, une voiture passe devant eux. Elle est bleue et une jeune fille blonde est assise sur la banquette arrière. Elle n'a pas de chapeau sur la tête. Elle leur adresse un petit signe de la main, leur fait un sourire et disparaît. Ils ne savent pas son nom. Ils ont juste le temps de la trouver charmante et de s'étonner de sa jeunesse.
C'est vrai qu'elle est jeune. Elle a seize ans, elle s'appelle Rela Fafkova, et elle sera fusillée avec toute sa famille dans la répression qui suivra. A cet instant, un reflet de soleil s'agite plus haut sur la route. Les deux hommes ouvrent leur musette, le moment est arrivé. La Mercedes gris vert apparaît. Heydrich est à l'arrière très droit, hautain, dans son uniforme noir de général SS. Josef Gabchik sort sa mitraillette et tire dans sa direction. Le chauffeur accélère. Jan Kubis lance une bombe sur le véhicule. Il y a une explosion effrayante. On peut voir Heydrich se dresser, tenter de sortir son revolver de son étui et s'effondrer d'un coup. (à suivre...)


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