Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès d'Antigua et Barbuda    Algérie-Oman: Construire un partenariat économique prometteur gagnant-gagnant    Le Premier ministre s'entretient à Freetown avec le vice-président sierra-léonais    Agression sioniste: la famine à Ghaza est l'expression d'une "cruauté absolue"    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 52.653 martyrs et 118.897 blessés    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas de l'Est mercredi et jeudi    Le 1er vol depuis Ghardaïa vers les Lieux Saints de l'Islam prévu le 22 mai    La famille d'un illustre artiste-peintre anglais fait don à l'Algérie de plusieurs de ses œuvres    Oran: ouverture du 2e Salon du cosmétique et des produits de beauté avec la participation de 70 exposants    Ligue arabe: l'Algérie élue présidente du Comité artistique de la propriété intellectuelle    Le PSG espère le retour d'Ousmane Dembélé pour faire mal à Arsenal    Sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar algérien sur le marché officiel et celui du marché parallèle    La Bourse d'Alger séduit de plus en plus d'entreprises ambitieuses    Saadaoui s'engage à incarner une école moderne et des conditions de scolarisation décentes    Mohamed Arkab annonce le lancement d'un vaste programme    Le criminel Netanyahou se présente pour la 28e fois devant le tribunal pour corruption    La FAF averti, des supporters s'interrogent    Célébration du 66e anniversaire de la mort du colonel Si M'hamed Bougara    Entre barbouillage pictural et maquignonnage culturel    Une œuvre bouleversante sur la naissance du théâtre algérien    CIM CONNECT à Montréal: Tafer rencontre l'expert algérien Karim Zaghib    Education nationale: 600.000 candidats concernés par les épreuves de validation du niveau    Bourse d'Alger: plus de 194 mds DA levés en une année    Le rôle de la communication est "primordial" dans la mobilisation de la société civile    Coupe Arabe FIFA-Qatar-2025: le tirage au sort fixé au 24 mai    Jeux Scolaires Africains 2025 / Boxe : la sélection algérienne en stage de préparation à Chlef    Représentant le président de la République, le Premier ministre prend part en Sierra Leone au Forum africain de haut niveau sur la coopération sud-sud et triangulaire pour le développement durable    Foot/Sélection nationale U17 : début du stage de présélection pour les joueurs des régions Centre et Sud du pays    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Mourir de l'hypothétique Covid viral ou vivre sous l'hypnotique servitude du capital ?    Bruno Retailleau a contribué à répandre la haine anti-musulmans    L'Algérie sacrée championne avec 53 médailles, dont 18 en or    Israël torture les employés de l'UNRWA    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Dettes pour tout et pour tous…
Publié dans Info Soir le 22 - 04 - 2009

Avec l'entrée de notre pays dans le système libéral, l'ouverture de nos marchés à la concurrence et au crédit, des milliers d'Algériens n'ont pas hésité à s'engouffrer aujourd'hui dans le créneau des facilités bancaires.
Rien ou presque n'est plus payé cash comme cela se faisait auparavant. Les temps ont bien changé. Exit l'époque où l'on économisait pendant des mois pour se payer un téléviseur couleur.
Pour acquérir la chambre de ses rêves, celle de sa nuit de noces, des années de privation étaient nécessaires et bien souvent la fiancée mettait la main à la poche.
Quant à l'achat d'une voiture, on n'y pensait même pas, elle était hors de prix pour nos bourses. Ne pouvaient posséder un véhicule que les gens fortunés ou qui avaient su amasser sou après sou pour se permettre, en fin de carrière, un tel luxe.
Aujourd'hui, quel que soit son salaire, un travailleur moyen peut accéder à toutes ces commodités en un temps record, il lui suffit, pour cela, de constituer un dossier de crédit auprès d'une banque et le tour est joué.
Regardez autour de vous, voyez le nombre de véhicules neufs actuellement en circulation, vous ne pouvez pas stationner, vous ne pouvez pas vous arrêter. Il n'y a plus d'heure de pointe, toutes les heures le sont.
Il y a des bouchons partout.
Voyager en bus s'avère finalement plus pratique.
Sans vouloir faire de jeux de mots stupides, mais pendant ce temps, le compteur des intérêts tourne à la banque.
Les premiers moments de griserie passés, on se rend vite compte que les dettes doivent être honorées chaque mois et ce, pendant cinq ans, intérêts apparemment non compris.
Et, bien sûr, pendant cinq ans, il faut faire avec, c'est-à-dire se priver, faire attention à la moindre dépense, surtout quand elle n'est pas nécessaire.
Et lorsqu'il n'offre pas son cou à la corde du prêt pour la voiture, le travailleur lambda le tend à la corde du prêt pour l'habitat. Indépendamment de ces commodités dont on se passerait difficilement et qui restent nécessaires, des jeunes, sans aucune expérience n'ayant que leur fougue et leurs bras valides, sont «tombés», eux aussi, dans la même nasse des crédits bancaires.
Les prêts Ansej ne sont apparemment pas faciles à éponger, surtout quand le projet n'aboutit pas.
Des agriculteurs, des milliers d'agriculteurs ont contracté pour augmenter leur rendement des crédits substantiels qu'ils n'arrivent pas à honorer… jusqu'à ces dernières semaines où l'Etat s'est engagé à les effacer.
D'autres corporations sont dans la même situation et à l'évidence nous n'avons pas encore acquis la gestion rationnelle du crédit. Et c'est toute une culture…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.