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Histoires vraies
L'homme rouge (2e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 06 - 2009

Résumé de la 1re partie n Red Adair le célèbre pompier du pétrole est appelé à Gassi Touil, pour éteindre un incendie dû à une fuite de gaz...
L'interlocuteur insiste. Il donne des précisions sur l'importance de la fuite, qui est à proprement parler inouïe.
— Cela risque de s'enflammer à tout instant. Vous imaginez la catastrophe ?
Red Adair comprend que la situation est effectivement sérieuse.
— OK. Je vous envoie mes deux adjoints. Mais moi, je ne peux pas venir...
Et, le 6 novembre, le personnel de Gassi Touil voit débarquer deux Américains au physique de cinéma Boots Hansen, trente-cinq ans, des allures de John Wayne et cent trente-huit puits éteints à son actif ; Coots Matthews, un colosse aux yeux bleus qui mâchonne sans cesse un mégot de cigare éteint.
Les deux hommes se rendent aussitôt sur place. Ils sont aguerris, ils en ont vu beaucoup sous toutes les latitudes, mais là ils restent pantois. Jamais ils ne se sont trouvés en présence d'une fuite de cette importance. C'est effrayant, c'est l'enfer. Le sifflement est si violent qu'il empêche de s'entendre parler.
Boots Hansen et Coots Matthews se mettent au travail. Ils font injecter dans le puits un mélange d'eau et d'oxyde de plomb, ce qu'ils appellent une «boue lourde». II s'agit de réduire la pression du gaz, de manière à pouvoir ensuite le maîtriser à sa sortie du tuyau. Durant une semaine, les pompes fonctionnent sans arrêt, injectant la boue sous haute pression. Et puis, le 13 novembre à midi, c'est la catastrophe !
Afin de surveiller les opérations, les deux hommes ont installé une plateforme surélevée, à proximité du puits GT 2. Boots Hansen est en poste. C'est l'heure de la pause et il a commencé à s'éloigner pour aller déjeuner lorsqu'une explosion retentit. L'onde de choc le jette par terre, le nez dans le sable. Quand il se retourne, c'est un spectacle inimaginable. Le gaz vient de s'enflammer. Une colonne de feu s'échappe du sol. Elle est si brillante qu'il ne peut pas la regarder plus de quelques secondes, si brûlante qu'il doit s'éloigner en courant. Il comprend que, s'il avait été sur la plateforme au moment de l'explosion, il serait mort.
Coots Matthews vient le rejoindre. Les deux hommes constatent qu'il n'y a, par miracle, aucun blessé : en raison de la pause, les abords du puits étaient vides. Puis ils s'interrogent sur la raison de la catastrophe. Comment l'incendie a-t-il pu se produire ? En professionnels qu'ils sont, ils ont pris toutes les précautions pour qu'il n'y ait aucune source de flamme à proximité du puits, aucun outil métallique, aucun moteur susceptible de produire une étincelle. C'est Boots Hansen qui trouve la réponse :
— Le vent !
Effectivement, depuis le matin, le vent s'est levé, le vent brûlant du désert, chargé d'électricité statique :
C'est lui qui est responsable de l'embrasement. Coots Matthews acquiesce et conclut :
— Il faut prévenir le boss.
Il court au téléphone pour appeler la Red Adair Company à Houston et ne tarde pas à obtenir Red en personne.
— Patron, il faut que vous veniez. Le puits s'est enflammé. Je n'ai jamais vu cela !
Au bout du fil, il entend cette réponse surprenante :
— Je sais.
— Comment pouvez-vous le savoir ?
— Il y a John Glenn en ce moment à la télé. Il vient de dire : «Il y a quelque chose qui brûle au Sahara. Ce n'est pas croyable !»
Effectivement, au même moment, John Glenn, le premier astronaute américain, est en orbite autour de la Terre. Depuis sa cabine, il a vu l'explosion et il ajoutera que c'était le détail qu'il distinguait le mieux sur toute la surface du globe. (à suivre...)


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