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Les «secrets» des compagnies aériennes
Les passagers ignorent une multitude de petits détails
Publié dans La Tribune le 05 - 11 - 2013

Saviez-vous pourquoi on éteint la lumière dans un avion qui atterrit de
nuit ? Ou que l'on peut ouvrir les toilettes des avions de l'extérieur ?
Les voyages en avion font l'objet depuis l'apparition des vols commerciaux de nombreux fantasmes et autres légendes urbaines. Il y a par exemple l'idée largement répandue selon laquelle y aurait une place plus sûre que les autres qui augmenterait les chances de survie en cas d'accident. Ou celle des avions qui rejettent les excréments en plein vol.
Mais les avions ont aussi une multitude de petits détails et autres secrets que la grande majorité des passagers ignorent et qui font pourtant partie du quotidien des dizaines de milliers de pilotes, hôtesses et stewards sillonnant la planète tous les jours. Sur le site communautaire américain Reddit, des internautes ont eu l'idée de demander à ceux qui ont travaillé ou travaillent pour des compagnies aériennes de partager ces «secrets» avec le commun des mortels.
Le résultat est une liste d'affirmations étonnantes, et parfois inquiétantes pour ceux qui ne sont pas très à l'aise en avion, que nous avons vérifiées avec un pilote de ligne, membre du Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf) avec plus de 20 ans d'expérience et d'un steward de la même compagnie qui sert les passagers depuis 15 ans de les confirmer, ou de les infirmer, pour vous.
1. Il n'y a que 15 minutes d'oxygène dans les masques qui tombent en cas de
dépressurisation de la cabine
VRAI. Ou pour être plus précis, 13 minutes. Cela peut paraître très peu, mais pas de panique, il y a une bonne raison à cela. En cas de dépressurisation de la cabine quand l'avion se trouve à son altitude de croisière (plus de 10 000 mètres pour les long courriers, un peu moins pour les vols courts), la pression atmosphérique descend de manière brutale et l'air se vide de son oxygène, créant des conditions insupportables pour les organismes humains.
Le pilote doit donc faire redescendre au plus vite l'avion à 10 000 pieds d'altitude (environ 3 000 mètres), et il ne lui faut pas plus de 13 minutes pour effectuer cette descente, ce qui explique les 13 minutes d'oxygène des masques.
Le circuit d'oxygène destiné aux passagers en cas de dépressurisation, appelé oxygène de subsistance, n'est pas le seul à bord des avions. Un système de premier secours est également à disposition, qui permet d'assurer un apport d'oxygène à un passager atteint d'un problème cardiaque par exemple pendant toute la durée d'un vol. Le chiffre de 15 minutes ne sort pas de nulle part : c'est le temps minimum légal que doit durer l'oxygène disponible pour
les pilotes, pour qui des précautions particulières sont prises. Ce minimum s'applique à chacun de ceux qui occupent le poste de pilotage, qui peut contenir jusqu'à 4 personnes, dont deux pilotes.
Les pilotes disposent aussi d'appareils de protection respiratoire, avec des masques prenant tout le visage pour permettre de respirer l'oxygène de protection à 100% quand l'air de la cabine est pollué par un incendie ou des composants chimiques et que les pilotes doivent éviter à tout prix de respirer l'air ambiant.
2. Si on éteint les lumières dans un avion qui atterrit de nuit, c'est pour habituer les yeux des passagers en cas d'évacuation d'urgence.
VRAI. En cas de feu dans un moteur par exemple, il faut couper le courant principal de l'avion à l'atterrissage.
L'appareil n'est alors plus éclairé que par un système d'éclairage de secours peu puissant. Etant donné qu'une évacuation doit en théorie s'effectuer en
90 secondes, il n'y a pas de temps à perdre avec l'acclimatation des yeux des
passagers à l'obscurité.
Pour ce qui est de l'obligation de relever les volets des hublots lors d'un atterrissage de jour, il s'agit plutôt de permettre au personnel de cabine de voir ce qu'il se passe à l'extérieur en cas de problème. En cas d'atterrissage forcé, un feu peut se déclencher dans une des ailes, où le kérosène est stocké. Le personnel doit pouvoir voir ce qui se passe à l'extérieur pour évacuer du côté opposé à l'incendie.
3. Les pilotes font atterrir les avions de manière plus brutale quand il pleut pour éviter l'aquaplaning
VRAI. Si votre avion se pose un peu brutalement par temps de pluie, ce n'est pas parce que le pilote est mauvais : en cas de pluie, les pilotes recherchent un atterrissage plus ferme pour éviter l'aquaplaning. De manière générale, les pilotes ne sont pas censés chercher à faire l'atterrissage le plus doux, aussi appelé «kiss landing», car celui-ci peut faire augmenter la distance d'atterrissage de l'avion.
Les pilotes tentent avant tout d'atterrir au point de toucher prévu, chose plus facile à faire quand ils arrivent avec plus d'angle. L'avion freinant par ailleurs bien plus vite au sol qu'en l'air, il est plus facile de maîtriser sa distance d'atterrissage en touchant le sol plus tôt.
4. Les téléphones portables allumés ne sont pas dangereux
VRAI ET FAUX. Laisser son téléphone portable allumé lors du décollage et de
l'atterrissage ne fera pas s'écraser l'avion. En revanche, cela crée des interférences et perturbe les communications radio des pilotes avec les
contrôleurs, qui entendent le même bruit que lorsqu'un téléphone portable posé sur une télévision reçoit un appel.
5. Les deux pilotes ont des plateaux repas différents pour éviter les intoxications alimentaires simultanées
VRAI. C'est une règle d'or. Les repas des deux pilotes doivent être confectionnés sur des chaînes différentes, qu'il s'agisse des repas à bord
mais aussi de ceux qui précèdent un vol.
6. Le vol est retardé ou annulé si la machine à café ne fonctionne pas
FAUX. Chez Air France, seuls les vols long-courriers sont équipés de machines à café, qui sont réservées aux passagers des classes les plus chères. S'il arrive que la machine à café ne fonctionne pas, on sert des cafés «américains» aux passagers de ces classes, et aux pilotes.
7. Sur les 747 d'Air France, les sièges fenêtre de la classe éco du pont supérieur ont un peu plus de place (et de place pour ranger des choses, pour les jambes) que les autres. Vous pouvez les avoir si vous faites votre check-in tôt
VRAI. Il y a bien un peu plus de place sur le pont supérieur des 747, où l'empâtement est légèrement supérieur. Il y a aussi un coffre sous le hublot ce qui fait qu'on a plus de place pour ranger ses affaires dans les places côté fenêtre du pont supérieur.
Ce gain de place s'est réduit depuis qu'Air France a refait les cabines de ses 747 l'année dernière. Mais la plus grande différence entre les deux ponts sur ce modèle résidait jusqu'à l'année dernière dans le fait que les sièges du pont supérieur avaient des écrans individuels, alors que ceux d'en bas
partageaient des écrans centraux, et ne pouvaient donc pas choisir leur film en plus de moins bien voir. Depuis la rénovation des cabines, tous les sièges ont des écrans individuels.
8. Si vous commandez un repas spécial (casher, diabète, végétarien, etc.) vous l'avez avant les autres
VRAI ET FAUX. Sur Air France, les personnes qui commandent un repas spécial (en moyenne entre 10 et 15 sur un vol de 300 passagers, dont la plupart sont des repas enfants), reçoivent bien leur plateau avant les autres, notamment pour que les enfants puissent manger rapidement, ce qui profite aux autres repas spéciaux. En revanche, les plateaux ne contiennent pas les plats chauds, qui arrivent eu même moment pour tout le monde.
9. Les avions peuvent voler avec un seul moteur si besoin
VRAI. Tous les avions modernes sont conçus pour pouvoir voler, et même décoller, avec un moteur en panne. Les pilotes s'entraînent régulièrement sur des simulateurs pour voler ou atterrir avec un seul moteur.
10. On peut déverrouiller les toilettes de l'extérieur
VRAI. S'il semble logique que les stewards puissent ouvrir la porte des toilettes de l'extérieur en cas d'urgence ou si quelqu'un est coincé à l'intérieur, peu de passagers savent qu'ils peuvent le faire eux-mêmes.
Le système diffère selon le type d'avion.
G. F.
In Slate.fr


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