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Les villages kabyles sont les laissés-pour-compte de la culture
Les activités culturelles sont rares
Publié dans La Tribune le 18 - 12 - 2013


Malik Boumati
L'action culturelle à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou est tellement intense tout au long de l'année que l'on assiste souvent à plusieurs activités organisées simultanément dans les différents locaux de cette enceinte
culturelle. De l'autre côté de la ville, le Théâtre régional Kateb-Yacine fonctionne également de façon régulière, à raison d'une programmation quasi-quotidienne, même si cette institution dédiée au 4e art reste sans directeur depuis plus de deux années. La wilaya de Tizi Ouzou dispose également d'une quarantaine de centres culturels et maisons de jeunes, implantés dans les centres urbains, et qui fonctionnent en dents de scie, certains de façon correcte et d'autres maudits par l'incompétence des gestionnaires.
Mais en dehors de ces infrastructures culturelles, c'est pratiquement le désert. Le no man's land culturel en vigueur dans la plupart des villages de la wilaya.
En effet, les pouvoirs publics semblent incapables d'occuper le terrain dans les villages sur le plan culturel. Ce qui est, disons le, tout à fait normal puisque l'Etat ne peut pas tout faire sans la participation citoyenne, notamment le mouvement associatif. Mais connaissant la réalité des associations culturelles, les pouvoirs publics ne peuvent faire semblant de ne pas voir que les
animateurs ont besoin d'aide et elle ne peut venir que de l'Etat, puisque la
culture de sponsoring n'a pas encore réussi à contaminer les opérateurs
économiques nationaux et locaux. Et les subventions accordées aux associations sont encore insignifiantes devant les besoins réels des associations. Les
responsables de l'Etat n'ont effectivement pas trouvé le meilleur moyen d'aider les associations, notamment celles activant dans les villages de la wilaya. Ils continuent encore d'émietter une cagnotte en faveur de dizaines, voire de centaines d'associations dont une bonne partie ne rend pas service à la culture et aux arts.
Certains animateurs culturels et associatifs ont déjà plaidé pour une utilisation rationnelle de l'enveloppe réservée au mouvement associatif,
notamment en privilégiant la présence effective de l'association sur le terrain et la qualité des activités proposées, mais cette proposition n'a pas encore trouvé une oreille attentive auprès des responsables. C'est, selon eux, la meilleure manière d'organiser des activités de qualité susceptibles d'attirer du monde et d'intéresser les opérateurs économiques dans la perspective de faire naître chez eux une culture de sponsoring qui sera bénéfique pour l'activité
culturelle au niveau de la wilaya, mais surtout dans les villages, notamment les plus enclavés.
Il faut dire que les responsables du secteur de la culture au niveau de cette wilaya font un effort dans le sens de la délocalisation des activités culturelles dans les localités de la wilaya, mais cela reste limité dans le temps et dans l'espace. Effectivement, cette action se limite aux «grandes» manifestations abritées par le chef-lieu de wilaya, comme le Festival arabo-africain de danse folklorique à l'occasion duquel des activités, en lien avec cette manifestation, sont délocalisées vers plusieurs chefs-lieux communaux et de daïras, mais cela reste très insuffisant vu que cela n'arrive qu'une ou deux fois par année, et surtout, que cela n'atteint pas les villages et les localités les plus éloignées de la wilaya. D'un autre côté, l'Etat dépense trop d'argent pour la culture et il serait plus judicieux d'encourager les libres initiatives qui viendraient des associations en leur consacrant une partie de cet argent. Et dans ce cas, les animateurs culturels doivent travailler en tout liberté, car c'est de la liberté que naît la création, comme l'affirment de nombreux artistes et hommes de culture.
M. B


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