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La terrifiante impuissance face à l'implacable «ordre» mondial
L'état terroriste poursuit son projet génocidaire au grand dam des peuples du monde
Publié dans La Tribune le 13 - 01 - 2009

Voilà près de vingt jours que la mort et la destruction sauvage s'abattent sur une population de Ghaza abandonnée à son sort par une «communauté internationale» atomisée et aphone et qui montre au grand jour son incapacité à faire cesser les tueries. La même «communauté internationale» qui s'est démenée comme un diable, il y a peu, lors de l'affaire du Tibet, mettant dans la plus grande gêne le géant chinois, puissance économique incontournable. Le devoir d'ingérence cher aux Kouchner, BHL et autres «clowns» de la sphère médiatique française adepte de l'humanitaire à géométrie variable semble inopérant. Le dernier revers subi par les nations du monde après qu'Israël eut accueilli avec dédain une résolution des Nations unies est plus que symptomatique des règles et usages qui régissent le monde. Israël, Etat créé en 1948, sans aucune retenue, tue, massacre, prend pour cible les mosquées, les bâtiments humanitaires, les écoles, et ce, dans l'impunité suprême. On ne le répétera jamais assez, ce qui se passe à Ghaza est un crime contre l'humanité. Un massacre, de l'avis même d'intellectuels israéliens lucides, mais qualifié de «pépins» par le sinistre Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien, sur des canaux de télévisions au summum de la partialité, encouragé par des journalistes approbateurs.
Le discours est assimilable (les documents écrits ou audiovisuels l'attestent) à ceux des criminels de guerre qui ont jalonné l'histoire
de l'humanité. Au fil des jours, l'évolution inattendue sur le terrain inquiète les bourreaux et leurs soutiens. Ghaza résiste héroïquement. Le peuple palestinien, qui offre les martyres au quotidien, garde la tête haute. Face à des conditions défavorables, frisant le paroxysme, la résistance palestinienne tient bon jusqu'à faire douter les états-majors d'une des armées les plus puissantes au monde.
Mais il se trouve même que dans cette tragédie de Ghaza, il est des promoteurs de la compromission et pas seulement dans le camp qu'on imagine.
Les régimes arabes pour commencer, de par leur sclérose désormais légendaire, encouragent un statu quo morbide, et ceux plus actifs qui criminalisent le mouvement Hamas coupable de refuser de se rendre, de résister. Des «modérés» arabes reprennent à leur compte le discours des assassins en vilipendant des combattants qui se cacheraient parmi la population, «la prenant comme otage». Summum de la bêtise pour de soi-disant intellectuels qui s'imagineraient que les résistants palestiniens, avec comme seule arme leur foi pour défendre une noble cause, s'installeraient en rase campagne en attendant d'être exterminés par les assassins.
L'aval tacite ou déclaré d'Etats arabes dits «modérés», à l'image de l'Egypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie, fait office d'argument supplémentaire pour terrasser une frange de la population palestinienne qui refuse de plier. Mais force est de constater que ces mêmes Etats se sont embarqués dans une «aventure» aux conséquences incalculables. Alors que la tragédie de Ghaza tend à se perpétuer dans le temps, les différentes déclarations des officiels flairent bon la gêne et l'embarras. Mahmoud Abbas, indigne successeur de Yasser Arafat, ira jusqu'à dire que «nous ne voulons pas d'une résistance qui détruit notre peuple». Le discours est ahurissant de la part d'un homme censé être le président de tous les Palestiniens et dont le rôle est de défendre son peuple
pour le meilleur et pour le pire. Mais toute cette nauséabonde «chorégraphie» donne une idée du mépris dans lequel l'establishment impérial, même en période de quasi-vide du pouvoir, tient les dirigeants des pays arabes dits «modérés». Il se trouve même dans ce monde arabe, décidément mal en point, des voix qui fustigent une chaîne de télévision, Al Jazira, qui se trouve être le seul organe d'information qui, par son engagement, dénonce l'innommable.
La chaîne qatarie, devenue une référence de par le monde pour son professionnalisme, est accusée par nos «observateurs» attitrés d'en montrer trop, ou même d'inciter à «l'extrémisme».
Cependant, dans le paysage morbide qui nous sert de quotidien depuis vingt jours, les êtres humains libres qui refusent l'ordre établi sont capables de faire changer les choses. Et l'écho planétaire de l'une des plus scandaleuses injustices de notre époque est une réponse sanglante aux tueurs de l'espoir.
Un écho que ni la censure israélienne ni la désinformation entretenue par les grandes machines médiatiques ne parviennent à étouffer. L'impuissance face à l'implacable «ordre» mondial est terrifiante mais n'est pas irréversible. Un sursaut salutaire à l'échelle mondiale est plus que nécessaire.
Des initiatives commencent à voir le jour. Ecoutons Naomi Klein, l'activiste canadienne, auteur de l'excellent Stratégie du chaos : «Il est temps. Cela a trop duré. La meilleure stratégie pour faire cesser cette occupation de plus en plus sanglante est qu'Israël devienne la cible de ce type de mouvement mondial qui a mis fin à l'apartheid en Afrique du Sud. En juillet 2005, une énorme coalition de groupes palestiniens a dressé les plans pour faire exactement cela. Ils ont appelé les gens de conscience, partout dans le monde, à imposer des boycotts étendus et à mettre en place des initiatives de désinvestissement contre Israël, similaires à ceux appliquées contre l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid.»
M. B.


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