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M. Sellal entend rationaliser les dépenses publiques
Depuis 2009, l'Algérie enregistre un déficit budgétaire persistant
Publié dans La Tribune le 02 - 06 - 2014

Face à un niveau élevé des dépenses publiques et une dégradation de la balance commerciale, l'Algérie enregistre depuis 2009 un déficit budgétaire persistant.
En renforçant les dépenses de fonctionnement au détriment des dépenses d'investissements, les recettes des hydrocarbures ne parviennent ainsi plus à couvrir l'ensemble des dépenses du pays.
En 2013, le déficit budgétaire de l'Algérie a été évalué à 2310,4 milliards de dinars, soit l'équivalent de 29 milliards de dollars (sur la base d'un taux de change officiel moyen de 79,38 DA pour un dollar). Ce déficit a été couvert à
hauteur de 92,3% par des prélèvements sur le Fonds de régulation des recettes (FRR), selon les données de la Direction générale du Trésor (DGT).
Et pour maintenir le train des dépenses budgétaires actuelles de l'Etat, le déficit budgétaire, selon les spécialistes, continuera à se creuser au fil des ans et finira par vider le Fonds de régulation des recettes avant 2020. Ce Fonds, où s'accumulent les surplus budgétaires depuis sa mise en place en 2003, qui ont atteint plus de 2 062 milliards de dinars (quelque 27 milliards de dollars) en 2013, selon les chiffres du ministère des Finances.
Ainsi, en continuant à dépenser irrationnellement et plus que ce qu'il est collecté comme recettes fiscales, «l'Etat aura vidé le Fonds de régulation des recettes dans 5 ou 6 ans. Après cela, les déficits budgétaires iront accroître la dette de l'Etat qui pourrait atteindre près de 3 000 milliards de dinars en 2020 (16% du PIB), puis près de 25% du PIB à l'horizon 2030», avertissent les spécialistes. Outre nos spécialistes, l'Algérie s'est vue, plusieurs fois,
épinglée par les institutions financières internationales quant à la gestion
hasardeuse et imprudente de ses avoirs.
En effet, en avril dernier, l'Institut de la finance internationale (IFF) a mis en garde cinq pays exportateurs de pétrole de la région Mena, dont l'Algérie, contre la hausse de leurs déficits budgétaires.
Les déficits dans lesquels s'embourbent plusieurs pays, dont l'Algérie, «vont crescendo et menacent les équilibres budgétaires de ces Etats qui ne tiennent désormais qu'au seul fil de la rentabilité du baril de pétrole», avertit l'IFF. Ainsi, selon cette institution, le seuil de rentabilité du pétrole pour ces pays se fragilise. L'équilibre budgétaire de ces Etats n'est possible qu'avec
un baril dont le prix est supérieur à 110 dollars, voire 120 dollars.
Le Fonds monétaire international (FMI) a, lui aussi, et à plusieurs reprises, adressé des mises en garde à l'Algérie quant à la gestion irrationnelle de ses dépenses publiques. Selon le Fonds, «le non contrôle des dépenses publiques, à long terme, pourrait engendrer des conséquences négatives pour l'économie. Le taux d'endettement pourrait, ainsi atteindre 100% du PIB, à l'horizon 2050». Ainsi, pour éviter une aussi grave situation, l'Algérie devrait mettre en place une politique permettant de mieux gérer ses dépenses publiques.
Dans le cadre de son plan d'action pour les cinq prochaines années, le
gouvernement de M. Sellal entend ainsi apporter des changements profonds dans ce sens.
Il est prévu ainsi d'encourager une politique de rigueur budgétaire devant accompagner la politique de promotion de l'investissement dans les différents
secteurs par une «rationalisation de la dépense publique et des soutiens de l'Etat».
Mais, selon les économistes, avec l'augmentation des dépenses publiques, générée notamment par l'abrogation du 87 bis et la mise en œuvre d'un plan
quinquennal très ambitieux, l'Algérie va droit à un déséquilibre de ses comptes
extérieurs et à une plus grande fragilité financière en cas de retournement du marché pétrolier.
Le FMI prévoit à court terme une baisse légère des prix du brut. Une tendance qui risque de s'accentuer à partir de 2015. Alors que pèse une incertitude sur l'augmentation ou non de la production de gaz et de pétrole durant la période.
Ainsi, il serait judicieux, selon des spécialistes, de mettre en place une
politique industrielle permettant d'avancer plus rapidement dans l'émergence d'une économie productive hors hydrocarbures.
Les pouvoirs publics devraient également renforcer leurs capacités d'étude, de suivi et contrôle de l'exécution des travaux ainsi que l'amélioration des performances des entreprises nationales. Le statu quo dans ce domaine entraînera de nouveau un grand gaspillage de l'argent public.
B. A.


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