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L'identité critique de la tragédie de la pratique des arts en Algérie
Des grandes et des petites questions sur les considérations de la cult
Publié dans La Tribune le 14 - 08 - 2014

Les universitaires à travers le monde, pour la plupart, appréhendent le traitement par la presse de la littérature et des arts, de la manifestation de la culture, en général. Ils ne trouvent pas d'inconvénients, en revanche, si les journalistes se mêlent de la télévision, du sport et des jeux de société, tels le turf, le loto ou la tombola. D'après les idées que se font les tenants de l'enseignement dans les facs, l'exploitation du monde de la culture par les médias participe à la lutte pour des desseins de commerce, de leadership éditorial et d'idéologie, surtout.
Par conséquent, l'application de l'esprit dans les domaines de la pratique artistique est menacée de toutes les déviations des intérêts essentiels, détournant des fondements intrinsèques dans les différents volets de l'art. De sorte que le rapport de la société aux valeurs de la production artistique reste au stade de la consommation, estimée d'après le schéma courant de l'offre et de la demande sur les produits de l'alimentation et du vêtement. Et à force de la redondance ciblant la culture, la presse étant au temps réel de la minute dans un espace ou un autre, à travers les multiples supports, écrits ou audiovisuels, les universitaires se résolvent à considérer les produits de l'esprit inextricablement liés à une comptabilité de plus-value. Qui n'échappe pas à l'œil vigilent de l'Etat et des circonvolutions de ses structures, qui n'aiment pas trop que la culture et ses attributs créent du péril au régime en place.
Mais c'est précisément de cet aspect de la question culturelle que souvent l'Université avoue que la presse se prive rarement de rentrer dans le jeu du pouvoir et de l'autorité pour exacerber les contradictions qui massacrent le devenir de la production culturelle de qualité - du point de vue du pouvoir, du moins de son discours, et des relais de la presse, l'intérêt est axé sur la quantité matérielle de l'infrastructure et le volume d'audience, mais aux yeux des universitaires, le souci est préconisé dans la fréquence de l'esthétique, hissant le niveau des manifestations culturelles, individuelles ou collectives. Dès lors, dans les couloirs des facs ou dans les cafés et salons fréquentés par les intellectuels et universitaires, les critiques de l'art qui interviennent dans les journaux et les canaux des radios et télévisions, pour les diverses prestations des matières artistiques, sont considérés comme des espèces de clercs au service des luttes d'appareils d'influence dans le sein des régimes régentant les communautés - même si des titulaires émérites de chaire dans les universités prestigieuses agissent dans les supports de presse.
La culture ou l'identité de la culture
L'observation, ici, concerne les sociétés humaines sur la surface de la terre qui possèdent à leur disposition des infrastructures -qu'ils créent- où l'équivalent d'une commune moyenne algérienne détient au moins un théâtre, un cinéma, une salle de concert avec une piste de danse – et bien entendu une piscine olympique et des installations pour l'activité sportive de masse.
À des degrés proportionnels, l'Algérie n'est pas en marge de cette réalité, du rapport de l'Université à la pratique de la culture. Seulement dans notre pays, qui recherche encore ses marges linguistiques et les définitions psychologiques, voire psychiques, du comportement social par rapport à son histoire et sa réalité économique, la relation de l'individu et des groupes à la culture et à la production culturelle ne donne pas l'impression de répondre à un besoin très nécessaire, indispensable au cycle intelligent de l'existence humaine qui dépasse les contraintes des besoins biologiques, en vue d'un équilibre mental national, dans lequel les citoyens expriment la volonté de rendre leur présent et leur devenir agréables.
Autrement dit, il se passe en Algérie une situation quasi-tragique, dans le
quotidien de la rue, de l'usine, du bureau - des lieux d'apprentissages aussi - où les gens se posent presque la question de savoir si la culture relève du don, de la vocation ou d'une denrée que l'Etat a la charge de prodiguer ou de ne pas le faire.
Pendant que nos voisins, en s'adressant aux populations, s'interrogent sur les formules propices et intelligentes pour privilégier leurs produits nationaux afin de les exporter, forts et sans équivoques, les critiques algériens de la culture, du moins ceux et celles qui ont pris le pli de se considérer comme tels, se dressent comme des avocats autoproclamés pour casser la gueule à toute institution estimée avoir en sa possession les clés de la culture, lorsqu'elle finance un festival, un gala de musique de variété, un film ou une pièce de théâtre, qu'ils jugent médiocres.
C'est-à-dire, qu'ils ne sont pas de la culture, mais ils n'expliquent pas pour autant ce que doit être la culture.
Mais qui ne s'empêchent pas, en même temps, à la moindre manifestation de quelque produit, ça et là, pour lui faire la biopsie, selon des critères d'entendement échafaudés au cas par cas. Tandis que les universitaires louent des pages dans les journaux pour damer le pion à ces critiques à coup de pavé, étalant le contenu d'un doctorat sur la métaphysique du théâtre ou sur l'anthropologie du cinéma. Alors qu'à quelques mètres du site du TNA, une foule attend que la Commune d'Alger-Centre mette en action le grand écran qui va transmettre un match de foot.
N. B.


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